Depuis quelques temps tournent sur les blogs ciné un petit questionnaire concocté par le journal Libération à destination de Steven Soderbergh à l’occasion de la sortie de The Girlfriend Experience (ou The Informant?), auquel on répondu la plupart des blogs ayant opinion sur rue. Au tour d’iDrann de s’y coller, histoire de…
Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?
Aucun. Encore que la réponse est facile (ma mémoire défaillante), et même si mon premier souvenir de cinéma date de mes dix ans avec Robin des Bois (1991) avec Kevin Costner, et que la scène d’ouverture montrait du découpage de mains à tout va… j’ai tout de suite adoré!
Une scène fétiche ou qui vous hante ?
La liste serait longue. Encore un film de jeunesse avec le premier Jurassic Park et le T-Rex avec sa chèvre, vu seul en salles à l’âge de 11 ans, assez marquant. L’ouverture de Cube reste assez sympathique également. Entre toutes, c’est sans doute la scène du viol/meurtre de fin de soirée dans C’est Arrivé Près de Chez Vous qui est restée gravée.
Vous dirigez un remake : lequel ?
J’anticipe et je refais le film Fondation que doit diriger Roland Emmerich. Confier mon livre culte au réalisateur de 2012 est déjà en soi un désastre planétaire… Evidemment je prévois trois films PAR bouquin (sachant qu’il en existe une bonne dizaine au total).
Le film que vous avez le plus vu ?
Deux tiennent la corde, entre Matrix et OSS 117. Deux très bons divertissements qui passent très bien et très vite, et qui répondent souvent à une envie de distraction, une bouffée d’oxygène cinématographique. Si je suis en forme, évidemment je replonge dans le Seigneur des Anneaux version longue… Je suis un geek.
Qui ou qu’est-ce qui vous fait rire ?
Si on doit résumer, Alain Chabat. Et Michel Hazavanicius. Et Dupontel. Pour l’ensemble de leurs œuvres (ça fait un long résumé).
Votre vie devient un biopic…
Garden State. Qui me correspond énormément. En plus, il y a Natalie Portman dedans.
Le cinéaste absolu ?
J’aimerais bien parler de Vincenzo Natali, qui sans faire de grands films, à une filmo très solide (Cube, Cypher, Nothing, le prochain Splice). Evidemment, dans le genre absolu on parlera tout de suite de Steven Soderbergh (ça tombe bien). Plus pour sa capacité à se renouveller, et cette manie de m’énerver à faire de suite plusieurs bons films, grands ou petits films, sur des sujets variés. Sans parler de sa maîtrise du cadre. Bref, les gens doués m’énervent. Et j’ai beau chercher, Soderbergh ne m’a pour l’instant pas déçu…
Le film que vous êtes le seul à connaître ?
A certaines époques, je découvrais en cachette Brain Dead, Nothing, Casablanca Driver, Gerry, Rushmore, Le Monde, La chair et Le diable ou encore Dark City, mais évidemment on se rend vite compte que ces chefs d’oeuvres ne sont pas aussi cachés que ça. En fait, ce serait plus du côté des merveilles découvertes lors du Festival Américain de Deauville (mon premier site, snif..) que se cache les inédits oubliés des salles françaises ; Dot The I (sorti deux ans après), Bartleby, 11:14, Series 7, …
Une citation de dialogue que vous connaissez par cœur ?
Des brides à l’infini de la Classe Américaine, d’Astérix (made in Chabat) ou d’OSS 117 nouvelle génération.. Une question de génération donc, puisque la plupart des collègues les utilisent aussi.
L’acteur que vous auriez aimé être ?
George Clooney. J’adore le café.
Le dernier film que vous avez vu ? Avec qui ? C’était comment ?
Parnassus. Seul. Pas top (réponse courte car 1) la critique est en ligne, 2) le film n’étant pas transcendant..).
Un livre que vous adorez, mais impossible à adapter ?
Dune ou Fondation sont des bons exemples. Mais on persiste à vouloir le faire, donc pourquoi pas .. un jour?
Quelque chose que vous ne supportez pas dans un film ?
Le manque de logique de l’auteur. Grand ou petit film, d’auteur français ou de studio américain, tout ce qu’on demande à un film est de nous immerger dans sa réalité. Ce qui est insupportable est de sacrifier le raisonnement de l’histoire (pourquoi, comment le héros agit ou réagit..) au nom du rythme ou pour aller directement au but. Ce qui arrive malheureusement dans les mauvais films de studios, ou reste à l’inverse énigmatique chez les plus grands. Un bon exemple avec Clones (Surrogates, 2009) où le héros se « téléporte » plusieurs fois dans le film, ou voit ses opposants disparaitre magiquement dans une scène… La moindre des choses pour le réalisateur est de livrer un univers cohérent (même si le film est complètement barré, il doit garder sa propre logique). Ensuite le spectateur apprécie ou non.
Le cinéma disparaît. Une épitaphe ?
Coupez! On la refait..
Et puis on peut aussi retrouver les réponses de IMtheRookie, chamoi, Marivaudage, le bon Dr Orlof, un Rob qui a souvent raison, FredMJG, Rom_J, Camille, MatB, Alex, In The Mood for Sandra, Au Fil(M) du Temps, Hot Dogme, Les Cinéastes…