Le 27 novembre, le Comité chinois de biosécurité a rendu un avis positif à propos de la culture de riz transgénique. Si le gouvernement chinois décidait de suivre cette recommandation, la Chine deviendrait le premier pays à cultiver commercialement du riz génétiquement modifié. Greenpeace demande donc à Pékin de renoncer à cette culture commerciale de riz OGM sur son territoire.
Une telle autorisation mettrait en péril l’alimentation de base de la Chine, le pays le plus peuplé au monde. Elle mettrait également en péril sa sécurité alimentaire, car la plupart des brevets des semences transgéniques sont détenus par des multinationales étrangères.
Aucun pays au monde n’a encore pris le risque de cultiver commercialement du riz génétiquement modifié. Pourtant, Greenpeace a déjà signalé à plusieurs reprises des cas de contamination du riz conventionnel par des essais de riz chinois et américain. En 2005, des tests sur des échantillons de produits élaborés à base de riz vendus dans les magasins d’alimentation asiatique, dont Tang Frères en France, avaient révélé la présence de riz illégal dans leur composition.