Critique initialement publiée le 27 mai 2008
Le récit est cru, sans tabou et Andreas Dresen filme les corps comme s'ils étaient ceux de jeunes adultes dans la pluspart des films d'aujourd'hui. L'originalité du film tient donc à l'âge des protagonistes. Le film est cru aussi parce que la lumière est naturelle, la mise en scène dépouillée. Les corps n'ont pas non plus été charcutés par un quelconque chirurgien. De fait, le cinéaste montre l'acte d'amour sans complaisance, juste pour ce qu'il représente et ce qu'il est. Dresen ne magnifie en rien cette passion. C'est la force mais aussi les limites du film. Plus le public sera jeune, plus il risquera d'être choqué.
Au-delà de cette remarque, on ne peut pas non plus faire l'impasse sur la conclusion du film, laquelle gâche un peu tout tant elle nous paraît baclée...
B.T
Septième ciel- Note pour ce film :
Avec Ursula Werner, Horst Rehberg, Horst Westphal, ...
Année de production : 2008
Sortie française le 5 novembre 2008