SAULIEU: après l'incinérateur, les mâchefers !
saulieu polluer
SIGNER LA PETITION POUR LA REHABILITATION DE LA DECHARGE. MA CHANCE AVOIR VECU PENDANT 20 ANS PRES DE L'INCINERATEUR... MOBILISONS NOUS POUR NOS ENFANTS ET PETITS ENFANTS. TROP DE CANCERS DUENT A LA POLLUTION
La DECHARGE "de
Château-Benoit"
Les mâchefers et les cendres de l'incinérateur de Saulieu.
L'origine et la composition des déchets
Les "déchets toxiques" en question proviennent :
- principalement, et en très grande quantité, de l'ancie
nne incinérateur d'ordures ménagères
de notre commune, ainsi que des ordures ménagères brutes, non triées, non recyclées et dans lesquelles tout ou presque
a été déversé : résidus de fabrication de mobiliers (canapés, fauteuils, ...) avec brûlage sur place des
mousses, pneumatiques, carcasses de voitures, postes de télévision, ...
Les déchets d'incinération sont composés essentiellem
ent des produits de
combustion des ordures ménagères : des "mâchefers" et des "cendres".
Les "mâchefers" sont les résidus de l'incinération récupérés en fond de four et constitués dans leur très
grande majorité de matériaux incombustibles (verre, méta
ux, ...).
La réglementation classe les Mâchefer d'Incinération des Ordures Ménagères (MIOM) en trois catégories :
valorisable (V), maturable (M) et stockable (S).
Nous n'avons aucune précision concernant le classement des mâchefers enfouis sur le site.
Les "cendres" sont les résidus de la combustion des matériaux combustibles (plastiques, papiers/cartons
d'emballages, hydrocarbures, ...).
Les déchets d'incinération, notamment les cendres, contiennent des sulfates, de l'arsenic, du cadmium, du
mercure et du plomb, provenant des produits incinérés (produits phytosanitaires, produits de nettoyage,
piles, batteries, encres, ...).
Le lieu et les conditions de stockage de ces déchets
Les déchets de toutes natures ainsi que les mâchefers ont été déversés à ciel ouvert, jusqu'à leur comblement.
dans une zone ou la nappe phréatique est peu profonde et il existe de nombreuses sources. Un petit cour d'eau traversant la décharge aété en parti busé.
Aucune mesure de confinement n'a été prise, afin d'éviter la migration des produits toxiques présents vers la nappe
phréatique (aucune forme de cuvelagen’a été réalisé).
Ce site n’est même pas clôturé et doit fairel'objet d'un traitement paysager de surface (couche de terre végétale de
recouvrement et plantation d'arbres).
Les faits sont là : la décharge de Saulieu stocke bien des déchets toxiques, en grande quantité,
sans traitement particulier.
L’état du site et les risques
L'incinérateur de Saulieun'ayant pas été conçu aux normes dites "de 1991" (Arrêté du 25 janvier 1991 relatif
aux installations d'incinération de résidus urbains - JO du 8 mars 1991), il "devait" fonctionner à faible
température (inférieure à 850°C, telle que définie par l'Arrêté du 25 janvier 1991).
En dessous de cette température, en plus des produits toxiques identifiés et provenant directement des
produits incinérés (rappel : sulfates, arsenic, cadmium, mercure et plomb), on trouve des produits de
combustion hautement dangereux pour la protection de l'environnement et la santé : des dioxines (les
dioxines ne sont détruites qu'à partir de températures supérieures à 1000 °C, suivant leur nature).
Les dioxines appartiennent à la famille chimique des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques Chlorés
(HAPC).
Y a t-il des dioxines sur le site, et de quelle nature ? On peut raisonnablement le penser.
La nocivité des dioxines pour les êtres vivants, humains ou animaux, s’exprime à des doses infinitésimales.
3.2 - Les risques
Le risque de stocker les déchets d'un incinérateur du type "barbecue" (dénomination donnée par dérision
aux incinérateurs fonctionnant à faible température par les techniciens spécialistes de l'incinération), sans
une protection adaptée, réside essentiellement dans le fait de voir "migrer" les produits toxiques contenus
dans les cendres (sulfates, arsenic, cadmium, mercure, plomb et dioxines) vers les couches plus profondes.
Cette "migration" s'effectue dans le temps, au fil des infiltrations opérées par les eaux de pluie et va
entraîner, à terme, la pollution de la ou des nappes phréatiques.
Elle entraîne donc une pollution chimique de l’environnement (sols, eaux, ...), mettant en danger la santé
des riverains (toutes espèces vivantes, hommes et animaux).
Des Dioxines supposées présentes dans les cendres d'incinération ont-elles "migré" vers les nappes ?
Il serait bon de s'en assurer, de manière à lever le doute.
La demi-vie des dioxines dans l’organisme humain est d’environ sept ans et elles peuvent donc s’accumuler
dans divers tissus ou liquides d’organismes vivants, humains ou animaux, en particulier dans le lait
maternel, d’où un risque de transmission aux nourrissons (humains et/ou animaux d'élevage).
LES ACTIONS CONDUITES OU A CONDUIRE
Quelles ont été les actions conduites en vue de La dépollution du site ?
L'incinérateur ayant cessé ses fonctions fin 2002, soit depuis plus de 5 ans, vraisemblablement aucune dépollution en profondeur du site n'a été entreprise.
Le syndicat mixte a simplement procédé à une étude par une société qui exploite elle-même des incinérateurs (crédibilité proche de zéro) et sur une éventuelleréhabilitation (visuelle) en surface, par la mise en
place d'une couche de terre et la plantation d'arbres.
A la manière de Coluche, il s'agit là "d'un emplâtre sur une jambe de bois", ou plus simplement d'un "cache-
misère".
Outre la fait que cette pollution peut s'avérer extrêmement nocive pour lesriverains immédiats, nous laissons
Là un beau "cadeau" empoisonné (sans jeu de mots) aux générations futures.
A vous de juger.
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Rapport inquiétant sur les incinérateurs
Voilà du grain à moudre pour les milliers de riverains opposés à la présence d'incinérateurs de déchets près de leurs logements. Un groupe de médecins et de scientifiques, composé notamment du cancérologue Dominique Belpomme, vient de remettre aux ministères de l'Ecologie et de l'Intérieur un rapport accablant sur les effets de l'incinération sur la santé. Les auteurs de ce document, publié hier par l'AFP, en concluent que la seule solution raisonnable est de prononcer un moratoire sur la construction de nouveaux
incinérateurs. Ils espèrent fermement que cette décision sera prise lors du Grenelle de l'environnement, à la fin octobre à Paris. « Attention à ne pas refaire l'erreur de l'amiante », préviennent les experts, conscients que l'option du moratoire n'est pas dans l'air du temps.
La lecture détaillée du rapport fera peut-être changer certains d'avis. L'incinérateur est « un brûlot géant duquel s'échappent de très nombreuses substances toxiques », peut-on y lire. Les risques encourus sont énormes pour l'environnement, et donc pour l'homme. Le rapport parle de cancers, de malformations congénitales et de dysfonctionnements de la reproduction.
La France est le deuxième pays du monde le plus équipé en incinérateurs d'ordures ménagères par habitant. Selon Greenpeace, il en existe 125 en activité dans le pays, et quatorze en projet. Des manifestations sont prévues demain par des collectifs de médecins dans plusieurs villes de France.