Quand le froid et l'humidité fragilisent l'appareil respiratoire, l'organisme a besoin de renforcer sa capacité à résister aux
attaques virales ou microbiennes, et contrairement à ce que nous fait croire la dictature médicale française, le vaccin n'est pas le seul moyen d'être résistant, bien au contraire : en remplaçant
l'immunité naturelle par une immunité artificielle, moins durable (d'où la nécessité de s'empoisonner toujours plus avec des "rappels"), les vaccins fragilisent notre système immunitaire.
Les plantes et les produits d'origine naturelle ont l'avantage de stimuler efficacement le système immunitaire et de combattre les agressions hivernales, sans présenter d'effets secondaires.
La propolis est une substance cireuse de couleur foncée, élaborée par les abeilles à partir des résines produites par les bourgeons et les écorces de certains arbres (pin, sapin, épicéa,
peuplier, aulne...). Les ouvrières s'en servent pour protéger et assainir la ruche. Après les médecins grecs, le grand savant iranien Avicenne conseilla la propolis pour soigner les blessures par
flèche. Ce fut un désinfectant et cicatrisant des plus précieux lors de la guerre des Boers, au début du XXme siècle.
La propolis s'utilise pour renforcer les résistances naturelles de l'organisme. Ses propriétés antibactériennes aident à mieux lutter contre les agressions propres à la saison hivernale. Sa
richesse en vitamines et oligo-éléments lui valent un effet tonifiant.
L'autre cadeau des abeilles. Elaborée par les abeilles ouvrières, cette gelée d'un blanc nacré est la nourriture de la Reine, qui bénéficie d'une longévité extraordinaire. Depuis sa découverte au
milieu du XXme siècle, les apiculteurs prélèvent dans chaque ruche une part de ce produit précieux.
La gelée royale apporte des vitamines du groupe B, des sels minéraux, des oligo-éléments, des acides aminés et des acides gras insaturés : un cocktail nutritif très reconstituant. Une cure de
gelée royale aide l'organisme à préserver son énergie et à repousser les agressions virales et microbiennes.
A l'origine, l'échinacée poussait dans les prairies sauvages d'Amérique du Nord ; c'était l'un des grands remèdes des "medecine-men" (Sioux). Aujourd'hui, la plante est cultivée en France, dans
la plaine Garonnaise, dans le Sud-Ouest.
Sa racine renferme des actifs qui stimulent le système immunitaire, par mobilisation des globules blancs et sécrétion accrue d'interleukines.
Pendant l'hiver, l'échinacée permet de mieux lutter contre les petites agressions de la sphère respiratoire : rhinites, bronchites simples, états grippaux.
Le thym pousse sur
les terrains rocailleux. Son odeur caractéristique, qui le rend indispensable en cuisine, est due à la présence, dans des glandes microscopiques, d'une huile essentielle riche en phénols,
notamment en thymol.
Le thym est bien connu pour son activité antiseptique contre les micro-organismes (champignons, levures, bactéries). Il agit aussi comme antispasmodique et décontractant musculaire. Le thym
contribue à apaiser les voies respiratoires supérieures, lorsque la gêne s'accompagne de toux, notamment en cas de quintes sèches.
Dans son
continent d'origine, l'Australie, ce bel arbre aromatique fournit la nourriture exclusive du petit animal fétiche des australiens, le koala. Seules les feuilles exhalent le parfum caractéristique
de l'huile essentielle, très riche en eucalyptol, un antiseptique naturel.
Au puissant pouvoir antiseptique de l'eucalyptol s'ajoute une activité décongestionnante sur les voies respiratoires. C'est pourquoi l'eucalyptus aide à fluidifier les sécrétions
bronchiques et favorise leur évacuation. D'où son intérêt dans le soin des affections hivernales avec encombrement (toux grasse).
Cet arbuste commun dans nos campagnes fleurit en ombrelles au parfum suave et donne des baies violet foncé, à consommer cuites, en sirop ou en confiture. La tradition consacrait
le sureau noir comme le remède souverain des refroidissements.
Actuellement, les chercheurs s'intéressent à l'exceptionnelle teneur des baies en flavonoïdes, de type anthocyanines. Ces molécules participent activement à la défense de l'organisme contre les
virus hivernaux.
Les actifs spécifiques du ginseng, les ginsénosides, améliorent les échanges énergétiques, augmentent l'oxygénation des cellules et favorisent la synthèse des neuromédiateurs.
D'où ses effets bénéfiques sur la résistance physique, l'énergie sexuelle, les performances intellectuelles.
Joli fruit rouge vif, le cynorrhodon égaie les buissons d'églantier dés l'automne. Sa pulpe est l'une de nos meilleures sources naturelles de vitamine C. Cette vitamine
intervient dans presque toutes les réactions chimiques de l'organisme. Elle favorise notamment l'absorption intestinale du fer.
C'est un puissant antioxydant qui s'oppose à la formation de radicaux libres et a aussi un rôle essentiel dans la protection contre les affections hivernales.
Pour vous faire partager mon expérience :
En prévention avant la période hivernale, je fais une cure d'un mois de gelée royale et prend le l'influenzinum (prévention homéopathique contre la grippe saisonnière). En général cela
suffit car je tombe rarement malade, y compris en hiver. Les hivers où je tombe malade, je me soigne avec de l'échinacée et du thym ou de l'eucalyptus en fonction du type de
toux (grasse ou sèche), avec de l'Oscillococcinum (doses homéopathiques), en restant bien au chaud ; je me lave régulièrement le nez avec un spray nasal d'eau de mer. Contre la
fièvre, je prend du paracétamol 500 mg et de l'Apis mellifica. Guérie entre 3 et 5 jours.
Une fois guérie, comme la maladie affaiblit l'organisme, je prend de la vitamine C pendant 15 jours, pour l'aider à se remettre, avec soit du cynorrhodon, soit de l'acérola, petit fruit lui aussi
très concentré en vitamine C.