Ce matin je vais à la laverie bouquinerie juste en bas de mon non-chez-moi. Avec l'hibiscus de mes nuits qui s'occupait de laver mon linge, de l'intendance de la maison et tout ça, j'en étais arrivé à complètement oublié ce que c'est de s'occuper de ses fringues, là, toute seule comme une grande.
Bon j'arrive à la laverie (au préalable j'avais acheté les magazines “Elle” et “Wad” pour me tenir compagnie durant cette longue, très longue quête du linge-propre-qui-sent-bon-et-qui-est-sec). Première étape: faire de la monnaie adéquate en pièce de cinquante cents et de un euros s'il vous plaît. Deuxième étape: lire soigneusement les instructions pour éviter de se retrouver avec de la layette. troisième étape: appuyer sur les bons boutons (on dirait un épisode de “star Wars” genre j'arrive pas à démarrer le module spatio-temporel). Quatrième étape: patienter gentiment devant le tambour qui tourne, qui tourne, qui tourne et rebelote devant le sèche-linge qui tourne, qui tourne, qui tourne.
2h de tourquinet plus tard, mon linge est sec, il sent bon mais qu'est ce que c'est long !!!!