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Les bonnes recettes d'un « dîner presque parfait », Chapitre III : Le Menu

Publié le 07 novembre 2009 par Poclatelephage
On sait pourquoi vous êtes là, qui vous êtes et la façon dont vous allez vous comporter, voyons maintenant l’essentiel : votre menu !


Les bonnes recettes d'un « dîner presque parfait », Chapitre III : Le Menu
A) Un voyage autour de la mangue (vous avez appris par cœur les bouquins de Cyril L, autant les rentabiliser) / la tomate / la pomme / le poivron, d’une couleur vert / rouge / jaune, d’un viande le porc / l’agneau / le mouton
Vous êtes monomaniaque et c’est aussi votre droit. Mais dans « un dîner presque parfait », vous tomberez forcément sur un convive végétarien si vous avez opté pour le tout viande, allergique au poivron (à la banane, la noix…) si vous avez centré votre menu autour d’un thème unique, ou tout simplement archi difficile (« je ne mange jamais de poisson, car la mer c’est dégueulasse les poissons baisent dedans »).
La bonne idée déclinée super originale de l’apéritif au dessert, ce qui est ignoble si on songe que vous avez opté pour l’aubergine ou le mouton (voire le chicon d’après ce que j’ai lu dans mes commentaires), prend donc immédiatement du plomb dans l’aile. Vous paniquez, vous vous consacrez à l’élaboration d’un petit rien pour le chieur, résultat vos plats crament, et dès l’entrée vous savez que vous avez planté le dîner.
La diversité ne fait jamais de mal.
B) L’audace
Plus personne ne mange de langue de bœuf, de cervelle voire de crêtes de coq (aucun de ces exemples n’est fictif et ils sont tous issus de l’émission), vous avez décidé de les réhabiliter parce que c’est bon le pied de cochon, la panse de brebis ou le foie de veau (et moi je ne vais pas tarder à vomir). Sauf que si vous jugez ça amusant et original, il y a fort à parier que 90% de vos convives qu’on a forcés, gamins, à ingurgiter ces mets, trouveront ça un peu trop pour eux.
Si vous êtes sympathique, vous pouvez miser sur le succès d’estime, comme Madame langue de bœuf, qui avait eu une note très correcte, mais qui n’avait pas gagné, j’insiste sur ce fait, donc en gros vous êtes sûr de perdre.
C) Le clin d’œil
Alors là gaffe au malentendu, la candidate qui avait misé sur un menu « cochon », la semaine où justement la grippe A a été découverte au Mexique (authentique) a du faire face à un cruel malentendu et a bien déçu ses invités tous venus en tenues sexys quand elle leur a tendu des groins en plastique et qu’elle leur a proposé du jambon.
Le menu « aphrodisiaque » doit l’être…
D) La route des épices / Le sucré salé / les plantes aromatiques / le bio / le végétarien / le piment
C’est un peu comme pour le A ou le B, il vaut mieux être consensuel qu’oser un menu trop extrême. Vous tomberez à coup sûr, comptez sur la prod’ pour ça, sur un allergique au sucré salé, ou un réfractaire aux épices, qui plombera l’ambiance.
E) Le consensuel
Pas trop d’épices, pas de sucré salé, un peu de poisson, un peu de viande, des coquilles Saint-Jacques, du chocolat, mais aussi des fruits… Dans « un dîner presque parfait », il faut savoir ménager la chèvre et le chou. Vous ne prenez aucun risque, ce qui pourra aussi vous être reproché, sinon ça serait trop facile, mais vous vous garantissez un 6.5 qui peut très bien vous permettre de gagner une semaine où personne n’est trop bon.
F) Le tout minute
On en revient toujours à la question des risques. Le « tout minute » est certes attractif sur le papier, mais vos invités s’ennuient déjà en votre absence au bout d’une minute, alors mieux vaut miser sur une présence à table et des plats mijotés.[La suite prochainement : Chapitre IV, la déco de la table]

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