Ma fille I… ne supportait plus toutes ces souffrances dues à ses problèmes intestinaux http://www.grisy.net/article-les-bonnes-fontaines-38723620.html . Son frère aussi avait de sérieuses difficultés à ce propos et moi, je ne compte même plus mes points de côté. C’est dans la famille, du côté maternel, mais j’ai toujours refusé que ce soit une évidence :
Similitude
(De la gène quant aux gênes)
Il paraît que je te ressemble,
Maman.
De dos, on me donne 18 ans !
Ta vie comme la mienne
Dérangent.
Nous ne sommes pas des anges !
Depuis tes 49 ans, tu joues avec les vers,
A cause de cet accident.
Un flic pervers a provoqué ton enterrement !
Maman, j’y suis aujourd’hui sur mon 49,
Tremblante.
Serais je maintenant sur la tangente ?
Ma vie n’a été qu’épreuves et tourments,
Comme la tienne.
Nos similitudes dans l’espoir me freinent !
Passerais-je ce cap innovant ?
Tu es partie trop jeune.
Je ne veux pas que les bêtes me déjeunent.
Je suis mal à l’aise
A l’idée que la vie me baise
Sous prétexte que j’ai atteint l’âge fatidique !
Similitude ne signifie pas exactitude.
Pourquoi aurais-je le même destin ?
Je ferai fi de ces baratins.
Quand y a d’la gène, y a plus d’plaisir,
Et ce ne sont pas mes gênes
Qui me mettront à la benne.
J’en veux encore du plaisir,
Je n’ai pas fini ma mission ici bas.
Je passerai à travers ce chas.
I…. était lasse de la médecine traditionnelle qui l’empifrait de médicaments plus destructeurs les uns que les autres, et qui ne savait pas lui annoncer autre chose que « nous ne savons pas guérir cette maladie ». Elle avait essayé les plantes, le régime, l’équilibre alimentaire, les rebouteux. Eux seuls lui avaient redonné un soupçon d’espoir. L’imposition des mains http://www.psycho-ressources.com/bibli/la-guerison.html la soulageait quelques mois mais le mal revenait irrémédiablement. Avec ces séances très spirituelles, elle s’intéressa à la prière, le but étant d’aller chercher au fin fond de ses entrailles, la solution. Elle voulait comprendre, elle voulait savoir, elle se sentait victime de son corps.
Pour ce faire, elle demanda à passer un examen à l’hôpital et prit rendez vous pour la fin septembre, soit deux jours après son anniversaire. Elle était très courageuse et son gendarme ne la soutenait pas des masses pour l’aider à guérir. Elle faisait pourtant des malaises, son estomac gonflait sans raison mais il ne la prenait pas au sérieux. L’hôpital se trouvait à trente huit kilomètres de chez eux. Elle y rentrerait le matin et sortirait le soir, dans le meilleur des cas. Son mecton avait promis de l’accompagner mais j’avais quelques doutes car on ne se libère pas de la gendarmerie comme ça ! « S’il ne peut pas t’emmener, je ferais le voyage, je viendrais » « Merci M’man mais Dd… a pris une journée de congés, il sera là » « Bon ! mais je te le redis, tu peux compter sur moi ». Oh ! grand bien lui fasse que j’aie prononcé ces paroles instinctives et spontanées ! Je sentais le vent tourner.
Le gendarme en folie était de plus en plus distant et I…, très intuitive, reconnaissait là le même comportement qu’il avait eu lorsqu’elle avait déjà tout quitté pour le suivre, la première fois http://www.grisy.net/article-34089592.html . Il lui annonça, une semaine avant son examen médical, qu’il avait décidé de profiter de sa journée de congés pour aller voir son père à Paris « Mais, tu devais m’accompagner à Saint Junien http://www.mairie-saint-junien.fr/ » «J’ai changé d’avis ». I…. me téléphona en pleurs, à la veille de ses trente deux ans « Maman, je suis sûre qu’il a quelqu’un » « Ne t’inquiètes pas, j’arrive ».
I… avait une bonne copine à la gendarmerie et qui organisa une petite fête pour son anniversaire, regroupant des amis gendarmes qui l'aimaient bien. Dd…. Resta pantois devant tant de solidarité envers ma fille et ne décrocha pas un mot jusqu’à son départ pour Paname. Dès qu’il fut parti, je m’installais pour m’occuper de ma douce et jolie progéniture, si triste, si égarée à nouveau.
L’examen se passa très bien et nous pûmes rentrer le soir même. Heureusement qu’elle n’était pas seule car elle n’aurait jamais pu conduire après l’anésthésie ! Quel bourru son type, quelle enflure ! J’aurais voulu lui casser la figure.
Les médecins n’avaient rien trouvé « C’est nerveux », déclarèrent ils. L’hôpital de St Junien est très bien. Le personnel est attentif et agréable. I…. faisant un peu de diabète, une doctoresse nutritionniste http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/maigrir/23_choisir-un-bon-medecin-nutritionniste.php3 lui rendit visite et la guida pour l’avenir. Vraiment, ils étaient tous aux petits soins et ça tombait bien, vue la conjoncture.
Il fallu trois jours pour que I…. retrouve la forme. Elle farfouilla dans l’ordinateur et trouva
toutes les preuves de la tromperie de son imbécile avec qui elle s’était pacsée. Des photos avec l’objet du délit, des photos suffisamment éloquentes pour que I…. comprenne qu’il l’avait à
nouveau trompée lorsqu’elle était allée le voir au pays basque. Le monde s’écroulait encore ! I… n’avait plus de voiture puisqu’il lui avait faite troquer pour la Jeep commune. Elle ne
possédait pas grand chose car il avait pratiquement tout mit à son nom à lui, elle ne connaissait pas grand monde non plus, étant nouvelle dans la région. Elle perdait tout encore une fois et
n’avait pas de toit pour l’accueillir. Il ne lui restait que son travail auquel elle tenait beaucoup.
......... 331 ème épisode ............. à suivre .......... dans la catégorie "biographie"