Des assujettis qui font la queue des heures avant de se faire parfois prier de revenir plus tard, des questionnaires médicaux ubuesques, des dossiers qui s’égarent, des informations contradictoires qui circulent…
Ceux qui, comme « Restons Correct ! », n’ont pas eu l’heur d’expérimenter le bordel liront à titre propédeutique le reportage qu’en fait notre ami Thierry Jallas dans l’article intitulé Monsieur êtes vous une femme enceinte ? qu’il vient de publier sur son excellent blog (accessible à l’aide du lien Thierry le Bienheureux depuis notre rubrique Rien que du bon !).
On comprend mieux du coup qu’il faille au moins une intervention de l’armée pour tenter de rétablir l’ordre…
Outre celui des vaccins eux-mêmes, il a un coût administratif impossible à mesurer mais certainement pas négligeable.
Mais, au-delà de ce nouvel avatar de la gabegie publique, la situation pose évidemment la question de ce qui se passerait si l’épidémie était véritablement grave ou si, mutatis mutandis, elle le devenait.
Compte tenu de l’incurie manifeste des services de santé publique, tout laisse à penser que l’Etat serait aussi incapable de protéger Josette et Marcel que ne le furent les psalmodies moyenâgeuses pour enrayer la Grande Peste qui frappa l’Europe du quatorzième siècle.
Faut dire aussi qu’avoir le front de s’autoproclamer « libéraux » ça méritait quand même d’être montré du doigt par la fine fleur de la bureaucratie étatique…
François Chérèque, qui est sans doute plus représentatif du niveau des syndicalistes français que les syndicats ne le sont des salariés de ce pays, n’a évidemment pas raté l’occasion de manifester publiquement son vif esprit d’à-propos et sa légendaire hauteur de vue en les accusant de vouloir faire ça pour le pognon…
Etonnez-vous après que le nombre de salariés syndiqués du secteur privé soit encore plus faible que celui des neurones de monsieur Chérèque…