Bioware et Splash Damage parlent de la PlayStation 3

Si les développeurs de BioWare ont apprécié développer sur PlayStation 3, notamment avec leur JdR Dragon Age : Origins, on ne peut malheureusement pas en dire autant de Splash Damage qui rencontre actuellement des difficultés à programmer sur celle-ci. En effet, l'équipe de développement a semble-t-elle un peu de mal avec le monolithe noir de Sony.

Paul Wedgwood, le PDG du studio, s'est exprimé en long, en large et en travers sur le sujet de la complexité à programmer sur la machine de Sony. Interviewé par nos confrères d'Eurogamer, l'homme précise que : « le plus gros challenge est de passer d'un studio purement PC à un studio multi plates-formes. Pour moi, en tant que chef de projet, certaines choses sont simplement étrangères, comme la technologie de la PlayStation 3 ». Pour remédier à cela, Splash Damage n'a pas hésité à faire appel à Dean Calver, lead programmer d'Heavenly Sword, afin qu'il puisse s'occuper de la partie technique de Brink, leur prochain bébé.

À noter tout de même que ce n'est pas la première fois qu'un développeur rencontre des difficultés sur PS3. En effet, avant Splash Damage, il y a eu Valve, qui a maintes fois affirmé que les consoles estampillées Sony étaient difficiles à programmer, puis Square Enix, qui se dit être plus à l'aise à développer sur Xbox 360.

Enfin, pour terminer, revenons brièvement sur la mouture PS3 de Dragon Age : Origins. Greg Zeschuk, co-fondateur du studio Bioware, a déclaré lors d'une interview accordée à Joystiq : « Nous avons eu un partenariat avec Edge of Reality, donc nous nous sommes associés avec des gens qui avaient l'expérience du développement sur PlayStation 3 et ce fut un bon processus ». L'homme poursuit en disant : « Nous pensons que c'est une des plateformes clés, alors nous continuerons à développer sur PS3, mais je ne peux rien dire à propos de Mass Effect. Développer Dragon Age fut une expérience formidable et nous a permis de mieux comprendre la PS3. Chaque support est différent, mais je pense que désormais, nous sommes en mesure de proposer quelque chose d'encore plus solide ».