Tandis que certains publient le livre noir des régions socialistes édité par l'UMP, je préfère vous proposer un bilan de l'action du Président Denanot et de son équipe avec un regard beaucoup plus territorial et un regard dans lequel on voit ce qui a vraiment été fait par l'équipe sortante durant ces 6 années. Un Limousin dynamique...
Territoire traditionnellement ancré à gauche, le Limousin a su mettre en place une politique d'accueil et d'innovation qui lui vaut, aujourd'hui, de compter parmi les régions les plus dynamiques de France, sous la houlette de Jean-Paul Denanot, candidat à sa propre succession, en mars prochain.
« On vient souvent en Limousin à contre cœur, mais on le quitte toujours à regret », Gérard Vandenbroucke n'a pas son pareil pour porter haut l'étendard d'une région solidement ancrée à gauche, et dont il est le premier vice-président. « En 1992, le vent du boulet est passé tout près, se souvient Jean-Paul Denanot, le président. Cette année-là, la droite a échoué de 38 voix, les élections régionales lui avaient pourtant permis de rafler la mise dans la plupart des régions ». Depuis lors, la majorité socialiste n'a cessé d'innover, de créer et de préserver le cadre de vie. Objectif : inverser une courbe démographique longtemps déficiente. Pari gagné qui lui vaut aujourd'hui d'accueillir plus de 4 000 habitants chaque année. Depuis 2004, plus de 10 500 entreprises ont ainsi éclos et 50 000 personnes ont reçu une formation professionnelle.
« J'ai pris le parti d'être sur le terrain, au contact de la population. C'est notre force », explique Jean-Paul Denanot, avant d'égrener un panel d'initiatives grâce auxquelles le Limousin a acquis une nouvelle image de modernité, synonyme de dynamisme et pleine d'espoir. « Nous avons respecté nos engagements, sourit l'élu, notamment en direction des jeunes par la création de 600 postes associatifs. Nous avons même dépassé nos promesses de campagne. » Concernant le tissu associatif, les challenges ont également été relevés, par le biais d'un investissement annuel de 8 millions d'euros et grâce à la participation active d'autres collectivités. « C'était l'un des points forts de la mandature que nous entendons renouveler », affirme Jean-Paul Denanot. Le président de Région n'est pas peu fier de la politique menée en faveur des lycées, comme la gratuité des livres scolaires (90 euros sont versés aux élèves de l'enseignement général), ou comme le « cheq'up » alloué aux apprentis et aux 16-20 ans (chéquier de 50 euros offert et réservé aux dépenses culturelles et sportives). Autre nouveauté : la création d'un Conseil régional des jeunes qui sont ainsi étroitement associés aux 110 projets adoptés par l'exécutif. Ce Conseil a pour effet d'inciter les intéressés à générer leur propre activité, dans une limite de 15 000 euros, quel que soit leur niveau d'étude. D'importants efforts ont également été menés dans le domaine de l'environnement et des énergies renouvelables. Du solaire à la géothermie, la Région s'est employée à venir en aide aux particuliers. Dans le même temps, elle procédait à l'isolation des toitures des lycées, censée générer une économie de l'ordre de 20 à 30 % sur la facture énergétique. Côté transports, les investissements ont été revus à la hausse. Depuis 2007, l'accès au TGV est effectif. Un aller-retour Brive-Lille desservant Limoges et La Souterraine circule ainsi grâce aux contributions des régions Centre et Limousin, tandis que la liaison Poitiers-Limoges, inscrite au contrat de plan État-Région, doit relier la capitale de la porcelaine à Paris en deux heures d'ici 2016. Des efforts importants ont été consentis en faveur du TER (+ 17,2 %, depuis 2004), de la modernisation des voies ferrées et des infrastructures routières. « Nous avons consacré 100 millions d'euros au renouvellement du matériel roulant et e n g a g é un plan rail qui finance un tiers de la rénovation du réseau ferré à l'heure où la fréquentation connaît une hausse de 20%», souligne Jean-Paul Denanot. Les 70 millions d'euros de contrats territoriaux ont permis de soutenir les pays et les intercommunalités dans la mise en œuvre de leurs projets.
Mais, c'est surtout dans le domaine de la création d'entreprises que les progrès les plus sensibles ont été réalisés. « L'essentiel de notre politique porte sur l'accompagnement et le soutien aux PME, poursuit le président de la Région. Cela se traduit, notamment, par la conception de produits et de services à forte valeur ajoutée, la mise en œuvre du fonds pour l'innovation en Limousin, ou bien encore la création et la reprise d'entreprises visant à favoriser le renouvellement du tissu économique régional. Les résultats sont d'ailleurs à la hauteur de nos espérances, puisque nous comptons aujourd'hui le taux de pérennité d'entreprises nouvelles le plus élevé ». Ce nouvel élan se retrouve sur le terrain avec les quatre pôles de compétitivité qui ont vu le jour : le pôle Sciences et Systèmes de l'énergie électrique, le pôle Innoviandes, spécialisé dans les viandes et produits carnés, le pôle Cancer bio-santé, et enfin Viameca, porté sur la mécanique, la sous-traitance et la mécatronique. Le Limousin a reçu le soutien d'autres régions. « Nous avons misé très clairement sur l'innovation, confie Jean-Paul Denanot. Ce qui nous a permis de créer 1 500 emplois l'an dernier. Nous avons pu démontrer aussi notre capacité à changer d'époque, en passant de la porcelaine à la céramique technique qui rentre désormais dans tous les composants électroniques. Parallèlement, nous lançons un appel à l'épargne locale pour alimenter les fonds propres des entreprises. La Région en assure la garantie, mais ce sont des sociétés de capital-risque qui apportent leur concours au développement économique ». Ce pari de la modernité vaut également pour la recherche. En témoigne l'émergence d'un pôle européen de la céramique et d'Elopsys, spécialisé dans les hautes technologies. « Elopsys est un des pôles majeurs de la défense nationale, précise Jean-Paul Denanot. C'est notre grande fierté, d'autant que nous l'avons porté plusieurs années ». Symbole du renouveau du Limousin, sa connexion au service public haut débit qui maille aujourd'hui l'ensemble du territoire. « La région, conclut Jean-Paul Denanot, est parvenue à transformer un esprit de synthèse en vision ».