On aurait pu croire, que ce transfert animerait tout les débats, il n'en fut rien. Le sujet fut même passablement passé au silence. La question étant, selon organisateurs et participants, d'ordre privé. Seule une personne dans le public s'est permise un petit commentaire en fin de journée estimant que « le soleil [de Lourmarin] vaut mieux que la pénombre des voûtes », indique l'AFP.
Même la fille de l'écrivain qui était présente n'a pas évoqué le sujet. Peut-être est-ce parce qu'elle nourrit plus de doutes à ce sujet que d'idées bien arrêtées. Elle a préféré évoquer le manque d'intérêt des universitaires pour l'oeuvre de son père affirmant : « Mais cela ne m'étonne qu'à moitié. Mon père est absolument irrécupérable, son côté libertaire ne peut pas plaire aux institutions ».
Finalement, le thème qui aura le plus animé les discussions aura été celui du roman inachevé de Camus, à la frontière d'une autobiographie, Le premier homme.