The Economist n’est pas loin de le penser. B.Obama ne croyait-il pas que les va-t-en-guerre causaient la perte du monde, et qu’il suffisait d’être aimable pour qu’il n’y ait plus de conflits ? Et que dire de ses difficultés à décider d’une politique afghane ?
Je pensais comme The Economist avant de lire cet article, mais depuis je doute. Esprit de contradiction ?
- Je ne suis plus certain que B.Obama ait fait preuve de faiblesse dans sa politique étrangère. Je crois comprendre que sa préoccupation est de réduire le coût de son armée, et qu’il aurait aimé que la Chine et l’Europe l’aident à gérer du monde (Superpower without a partner). Dans les deux cas, il a essuyé un refus. Mais pouvait-il présenter agressivement sa demande ? D’autant plus que ses prédécesseurs étaient responsables des dits coûts ?
- Quant à l’Afghanistan, il ne s’agit pas de prendre une simple décision mais d’acquérir les connaissances nécessaires à une gestion à long terme de la question. C’est une sorte d’investissement rendu nécessaire par l’enjeu, et qui certainement aurait dû être fait au sujet du Vietnam.
Si ce raisonnement est juste, B.Obama pourrait être un fin stratège. Certes ses manœuvres n’ont pas eu les résultats escomptés, mais ne devait-il pas les tenter ? D’ailleurs, elles lui ont peut-être donné une expérience internationale utile. Et ce sans avoir eu à subir de revers. Regardons maintenant les prochains coups.
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