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À lire : La solitude des nombres premiers

Publié le 28 novembre 2009 par Epicure
La solitude des nombres premiers

Dans l’avion, lors du voyage de retour d’Italie en septembre dernier, je lisais par-dessus l’épaule d’Epicure un article d’Elle Québec à propos d’Audrey Tautou. Madame Amélie / Chanel mentionnait qu’elle était en train de dévorer un livre très intense et très dur intitulé La solitude des nombres premiers.

Les qualificatifs et le titre me sont restés dans la tête. J’ai acheté le livre dès mon retour après avoir lu la quatrième de couverture en diagonale et m’y suis plongé tout de go. Je n’ai refait surface que trois jours plus tard, à la 329e et dernière page.

La solitude des nombres premiers est un livre remarquable. Il l’est d’autant plus qu’il s’agit du tout premier roman de son auteur, l’Italien et physicien(!) Paolo Giordano. Ne croyez surtout pas qu’il s’agit d’un traité de mathématiques. Le titre fait directement référence aux destins parallèles de Mattia et Alice, deux marginaux au passé trouble que tout et rien sépare. Le livre suit l’évolution des deux personnages à travers les années : leur drame, leur rencontre, leurs aventures, jusqu’à un dénouement tout à fait conséquent.

Dès la première page, l’écriture à fleur de peau de Giordano nous fait entrer dans les univers particuliers de Mattia et Alice. L’auteur raconte leur histoire d’une façon toute simple mais aussi troublante. En fait, les personnages et l’atmosphère du livre m’ont fait penser au merveilleux film suédois de l’an dernier Låt den rätte komma in (Let The Right One In), un film de vampires situé à 180 degrés de Twilight et des merdes du même genre.

Croyez les dithyrambes dont ce livre fait l’objet depuis quelques semaines. C’est un beau, beau, beau roman!


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