La faim dans le sac, le concours UGC de Domino’s Pizza

Publié le 28 novembre 2009 par Lilzeon

Citoyens !

Reçu hier de BRM :

« Domino’s Pizza lance le concours « la faim dans le sac  » pour accompagner la sortie de ses nouveaux sandwichs chauds, les Sandwicho’s !

il s’adresse à tous les graphistes en herbe ou pros et à tous ceux qui savent créer avec une souris et des raccourcis clavier

L’objectif du concours est de trouver le visuel pour habiller les sacs à sandwicho’s en se basant sur le slogan « c’est chaud, c’est beau c’est Sandwicho’s »

Les candidats ont jusqu’au 6 décembre pour proposer leurs créations.

Domino’s Pizza choisira 3 modèles qui seront ensuite soumis aux votes des internautes et ce sont les fans Domino’s qui éliront le visuel qui illustrera tous les sacs à Sandwicho’s.

Le vainqueur, en plus d’avoir la satisfaction de voir son visuel reproduit à l’infini, se verra remettre la jolie somme de 500 euros. »

Et comme je ne supporte pas le goût des Pizzas Hut, je pense faire une créa anti Pizza Hut.

Binaire ? Peut-être, et alors ?

Damien relativise le concours et pointe du doigt le prize :

« Et bien non, proposer 500 euros pour une créa avec un tel nombre de propositions est tout bonnement scandaleux ! »

Bien. Effectivement, Damien me pousse à sortir un œil de mon film, et étant aussi un peu taquin je commence à regarder ce que d’autres pensent de tactiques basées sur l’UGC comme Thierry . Je m’y intéresse d’autant plus qu’il me paraît compliqué d’avoir un équilibre juste entre UGC et rémunération. Si quelqu’un a une règle ou une idée, je suis preneur.

Évidemment, beaucoup diront que l’envie de mettre en avant l’UGC est réalisée avec pour objectif de réduire les coûts en faisant prendre la création des contenus à la charge des internautes. Néanmoins, cette orientation vers l’UGC est aussi à mon sens un nouveau pouvoir donné aux consommateurs. Chacun peut maintenant faire partie intégrante des marques / services / produits qu’il apprécie. Le sentiment d’autosatisfaction s’en voit alors décuplé.

On en revient à la proposition de valeur que les participants trouveront avec cette opération :

  • ça peut faire marrer les fans
  • ça peut encourager certains jeunes créas ou étudiants à refourguer une partie de leurs travaux en l’adaptant pour le concours
  • ça peut être le début d’un petit phénomène. Etant part-time photographe, j’adorerais qu’une marque mette à disposition un espace de ce type pour ma créa à condition que je sois mis en valeur d’une manière ou d’une autre et que je ne cède pas à vie mes droits, ou plutôt que la marque n’exploite pas ad vitam aeternam ma création

C’est donc ce dernier point qui pourrait agacer. Je cours voir le règlement du concours : on sait que le visuel sera aussi mis en ligne pendant la durée de l’opération puis 2 mois au-delà. Par contre, pour les sacs, je n’ai pas vu la limite. Il est vrai qu’une renégociation une fois un temps défini permet 2 éléments : une considération qu’on entre dans une relation commerciale et qu’on n’est plus seulement dans le concours de dessin du coin. J’espère que Domino’s nous rassurera sur cette crainte.

Mais au fait, c’est quoi un Sandwicho ? Et bien l’ami Cristian nous donne une explication :

« Alors que la chaîne de Pizza à déjà pu tester son concept aux Etats-Unis où les sandwichs sont à l’honneur depuis un moment. Voici que les sandwicho’s débarquent dans quelques Domino’s puisque cela est encore en phase de test afin de voir si les clients sont tentées par ce nouveau concept. Bien entendu, le secteur de la marque reste avant tout la pizza mais cela ne les empêche pas de se diversifier et de proposer de nouveaux produits à ces clients.

Les sandwicho’s sont des pains parsemés de graines de pavot, tournesol et lin, garnis de la recette de votre choix puis passé au four.

Uniquement le midi pour le moment, les tarifs sont progressifs et les formules variées ( 1 sandwicho’s + une boisson = 5,95 euros ). Il y a 5 recettes dont trois au poulet, je vous laisse les découvrir sur Domino’s »

A suivre ! Et si y’a un juriste dans la salle, qu’il se lève !