Une réalisation à couper le souffle.
Déjà à son époque God Of War I et II avaient impressionnés par leurs graphismes sombres mais finement détaillés ne laissant aucun joueur insensible à son charme. Le passage en haute définition est tout bonnement bluffant. La réalisation de ce dernier est en tout point réussi, et rien n'a été laissé au hasard. Que ce soit des jeux de lumières ou les effets spéciaux, tout a été fait pour mettre en avant la violence de notre cher Kratos.
Les décors ravagés par les affrontements, toujours aussi profonds et détaillés, ainsi que les différents protagonistes ont véritablement été réalisés à la perfection. Jamais la métaphore David contre Goliath n'a été aussi bien modélisé tant notre héros parait si insignifiant face à l'immensité des boss. Nous sommes bien la devant du grand spectacle à savourer sans modération pour un public adulte averti.
Un Gameplay riche et varié.
Durant les vingts minutes de cette démonstration, nous avons pu participer à différentes phases de jeux. Les combats sont devenus encore plus riches et rythmés grâce à une palette de coups enrichie, aux QTE (Quick Time Event) permettant de finir les ennemis de façon toujours plus spectaculaire, à la présence de nouvelles armes (seules deux sont disponibles durant la démo) mais aussi à la nouvelle possibilité d'attraper les ennemis afin de s'en servir de bouclier voir même de bélier, balayant tous ceux qui auraient la mauvaise idée d'être sur notre passage.
Une des autres grosses nouveautés est la présence de « montures », mais sur ce point nous vous laissons la surprise. Les phases de plateformes sont toujours aussi accessibles : La simple pression d'un bouton permet de sauter d'une corniche à une autre, ou encore la pression de deux boutons afin de s'accrocher à une harpie. Mais vous aurez aussi le droit à des phases de vol, grâce aux ailes de Kratos, nous demandant d'éviter des chutes de pierres, ou encore de se frayer un chemin entre les poutres et dans des petits passages ouvert pour cette occasion.
Le Dieu est de retour, Vive notre Dieu.
God Of War III ne renouvelle pas le genre ni même la série, mais les quelques nouveautés qu'il apporte et son graphisme encore plus poussé marqueront a coups sûr cette nouvelle année. Son gameplay, complexe mais toujours aussi accessible, reste diablement efficace. Ces vingts minutes nous ont laissé un gout de trop peu tant le plaisir était au rendez-vous. Vivement Mars 2010, Vive Kratos ! Longue vie à notre Demi-Dieu !