LE TOP DES BELGES À L'EUROPE
BRUXELLES - EUROPÉENS BIENTÔT FÉDÉRALISÉS dans deux jours avec la mise en œuvre du célèbre Traité de Maastricht, " AUJOURD'HUI, NOUS SOMMES TOUS BELGES" comme le révèle le très sérieux magasine britannique "The Economist", mais « sans les citoyens Belges » pour qui rien ne change, pour les Européens c'est pareil, nous subissons la mondialisation de l'oligarchie financière européenne en attendant le désert économique européen faute d'un projet européen de circonstance (délocalisation et coût fiscal du travail trop élevé) et les prochains krachs boursiers, sans l'action indispensable de la régulation du pouvoir présumé de l'UE qui se veut avant tout fédéraliste, mais sans réel effet sur la relance économique toujours attendue... !
L'Europe de Barroso compte d'ailleurs sur le Belge Herman Van Rompuy pour y injecter son venin des compromis communautaristes belges au sein d'une pseudo-union fédérative supranationale belge qui ne fonctionne pas, une Europe unie avec l'extinction progressive des pouvoirs nationaux ; regardez où en est arrivé ce petit royaume de Belgique, divisé à outrance et qui ne fonctionne plus avec une telle subdivision du pouvoir hautement profitable à certains, ce sera l'image de l'Europe de demain, une puissance qui implosera de l'intérieur comme l'une Belge de ses mères fondatrices à l'époque des débuts du Benelux et de la création de l'Europe, comme les bulles financières mondiales, elles grossissent et puis éclatent, ouvrant le carnage social des sans toits et sans ressources, la généralisation de la pauvreté... !
C'est de cette Europe qu'il est question, si l'on poursuit la voie de l'injustice et de l'inégalité mise en place par les riches qui gouvernent l'avenir de ce monde en état permanent de désuétude.
Parler de secret des méthodes utilisées par nos personnalités politiques belges, demeure un pamphlet insultant pour l'honnêteté objective et citoyenne que ce soit en Europe ou en Belgique.
Nos éminences politiciennes belges sont en effet les champions de la négociation pour faire perdre les acquis du travail aux classes populaire et moyenne, le compromis à l'avantage des "escrocs financiers", "des videurs des caisses de l'Etat" qui ne tient plus qu'à un fil avant l'explosion financière finale qui amènera la Belgique dans une situation comparable à l'émirat de Dubaï, demain chez les partenaires européens, avec la France et l'Allemagne en tête.
Herman Van Rompuy élu à la tête de l'Europe, Karel De Gucht nommé tout dernièrement nouveau commissaire européen au commerce (n'oublions pas l'ancien commissaire européen Louis Michel en fin de mandat), Jacques Rogge au CIO, Serge Brammertz, procureur au TPI pour l'ex-Yougoslavie ou encore Philippe Maystadt, président de la Banque européenne d'investissement, des Belges indispensables sur la scène internationale, mais pour aucun progrès à l'échelle du pays, au contraire la situation ne fait que s'empirer chaque jour, les menaces d'Opel à Anvers pour plus de 2.000 postes (9.000 emplois GM supprimés en Europe), le " déménagement" de 788 emplois de DHL en Allemagne et encore des centaines de postes perdus à l'UCB, chez Sanofi à Diegem ou à la Manufacture de verre de Ghlin, de multiples exemples font pléthore au quotidien tant en Belgique que dans le monde... Des Belges promus à l'Europe ! POUR QUOI FAIRE ?
Des exemples pour une Europe fédéraliste que Barroso veut imposer à tout prix alors que nos personnalités belges appelées à la rescousse pour lancer ce 1er décembre le Traité de Maastricht, n'ont rien réussi politiquement sur la scène socio-économique belge, c'est leur seul secret...faire prendre des vessies pour des lanternes et usés de leurs mensonges pour enfermer davantage les européens dans encore moins de liberté, l'aboutissement du pouvoir ultralibéral comme l'aboutissement du fascisme hitlérien du siècle passé, un pouvoir dogmatique unique pour les spéculateurs financiers et l'accroissement des inégalités sociales, le nivellement par le bas, il n'y a plus que la guerre et ses affres à éviter et espérer ne plus jamais rencontrés......que de souffrance et d'un avenir incertain pour les européens et les générations futures, une dégénérescence certaine pour les peuples des 27 dans la décadence financière de notre civilisation, un retour d'un siècle en arrière.
Avec une image ternie dans tous les domaines pour la Belgique et principalement sans plus aucun contrôle sur l'emploi depuis les privatisations en chaîne et trois-quarts des investisseurs en moins des USA (la Belgique est vidée de sa substance économique et sans aucun avenir prometteur, sinon par quelques effets d'annonce louangeur de courte durée qui tendent à faire croire à une fausse relance économique...)mais l'Europe entière se situe au même plan budgétaire avec un surendettement et plus aucune alternative de ressources financières pour de nouveau grand chantier technologique comme à l'après guerre.
Du pessimisme alors, il n'y a rien d'autre à espérer, même si la Belgique se fait une gloriole d'être reconnue à sa juste valeur, laquelle sinon le sens du compromis et du mensonge car comme tous les Belges le savent, le modèle fédéral belge n'est pas un système politique réussi et non abouti, que du contraire !
En suivant cette orientation politique, il faut s'attendre à beaucoup de nouvelles sources de conflits à venir avec l'entrée du Traité et une représentation unique de l'UE, l'unanimité de la règle de politique étrangère (dans les conflits internationaux futurs, les Etats des 27 sont tous entrainés et impliqués dans les décisions y compris contre la volonté des citoyens), plus de veto nationaux, mais des décisions à la majorité qualifiée (15 sur 27 soit 55% de soutien de 65% de la population de l'UE), même les pays en désaccord devront subir le diktat européen (avec l'exception pour les Britanniques et Irlandais qui appliquent leurs décisions lorsqu'ils les veulent)mais tout de même le texte du Traité prévoit un mécanisme d'initiative populaire, selon lequel un texte signé par un million de citoyens peut "inviter" la Commission européenne à "soumettre" une proposition législative et Lisbonne introduit la possibilité pour un pays de quitter l'Union dans des conditions à négocier avec ses partenaires, "la Flandre Indépendante" de Van Rompuy pourrait se le permettre demain et gageons que la première pétition citoyenne des Européens s'intéresse aux revendications socio-économiques pour mettre fin à l'emprise des spéculateurs financiers, aux agissements des banquiers qui tyrannisent l'économie réelle et physique dont ont besoin d'urgence les citoyens, des banques nationales qui redonnent l'emprunt conforme aux nouveaux projets économiques des petits entrepreneurs et plus aux multinationales dévastatrices d'emploi et de dérégulation financière, des dépenses somptueuses et injustifiées de "l'Euro-particratie" de Bruxelles.