Je vous dirais que je n’ai pas de compte Twitter, que je n’ai pas l’intention d’en ouvrir – sans doute trop chronophage alors que je manque déjà cruellement de temps pour faire tout ce que je voudrais – et que j’ignore donc comment ça marche et les règles, disons de… bienséance.
Or donc, celui qui paraît-il affirmait en mai dernier au NouvelObs que «les mini-messages de Twitter, c’est pour faire chic, mais c’est pas là que ça se passe» aura visiblement changé d’avis mais plutôt que de faire “chic” – il manque trop de classe ! - il n’aura pas vérifié le slogan de la sécurité routière voulant «qu’un petit clic vaut mieux qu’un grand choc» !
D’après ce que je crois comprendre – c’est sur Le Figaro que l’explication est la plus complète et détaillée Quand Twitter se paie Frédéric Lefebvre le titre est déjà tout un programme ! – Frédéric Lefebvre n’a pas été victime de son succès - comme cette pauvre tache le proclame - mais bien de son UM/Popularité dans la blogosphère en général… On ne tape pas comme un sourd sur Internet et ses dangers, parlant de mafias et pédophiles entre autres, et quasi de la nécessité de nous museler sans s’attirer les foudres des internautes.
Or, ceux-ci, tout en lançant force quolibets ont utilisé une arme absolue : ils ont signalé les mini-messages de Frédéric Lefebvre comme des spams ce qui a conduit Twitter à suspendre son compte pour vérification. Le procédé n’est sans doute pas très élégant mais ils s’en tapent sur les cuisses et l’un d’eux ne craint pas de crier victoire : «Incroyable, on a réussi à expulser @FLefebvre_UMP. On est les Eric Besson de Twitter»… Je vous passe quelques noms d’oiseaux qui ne sont guère de très bonne venue. Pourquoi tomber dans la grossièreté quand avec du vocabulaire et de l’imagination on peut “traiter” de façon nettement plus amusante ?
Je décerne incontestablement la palme de l’humour à l’internaute qui a trouvé «pire-to-pire» - une référence à son soutien à la loi Hadopi, activement combattue sur la Toile…
Il n’empêche. Frédéric Lefebvre croit avoir tout plein de «followers» - partisans, disciples, admirateurs – sur Twitter et pense avoir fait un bon coup de pub ou de buzz, comme on voudra, alors qu’il frise comme à l’habitude le ridicule… Il proclame ainsi «avoir été classé 4e mondial en influence hier sur twitter». Je ne saurais dire s’il se la pète grave mais s’il y a un classement de l’intelligence je doute qu’il parvienne à pareil niveau. Quelqu’un m’expliquera sans doute ce qu’est exactement “l’influence” sur Twitter…
Il est comme un gamin découvrant un nouveau joujou. «C’est drôle Twitter ! Vos ennemis font autant votre succès que vos amis …grande différence avec Facebook !»… Le Figaro mettant les choses au point : «il attribue la suspension de son compte non aux signalements des internautes mais à l’engouement autour de sa personne»… Il essaie de surcroît de présenter une version plus avantageuse de sa mésaventure : il y existerait un nombre limite de messages et il les aurait dépassés… «on a battu beaucoup de record en influence ou popularité»… Si cela peut lui faire plaisir !
L’autosatisfaction permanente : «Chacun sait que je suis sur Twitter et je vais pouvoir y revenir très vite». Trop stupide pour ne pas comprendre que les internautes se lasseront très vite et qu’il se retrouvera rapidement à la portion congrue. Tant va le cruchon à l’eau qu’il se casse !