Décidément, “Fafa” ne manque pas d’humour… Autant lui qu’Hollande sont précieux pour le Parti socialiste, n’en déplaise aux ambitieux “éléphanteaux” qui les voudraient bien ranger définitivement au rancard. Leur ironie subtile et qui fait souvent mouche passe certainement plus la rampe que certains discours pesants et qui plus est, la plupart du temps à côté de la plaque. Si je savais dessiner… Peut-être cela donnera-t-il une idée à l’ami Pierre Ballouhey qui n’en manque généralement pas ?
Je n’avais pas raté cette info marrante mais je manquais de temps, occupée à des sujets plus graves. Je m’étais donc contentée d’archiver deux articles, le premier de 20 minutes Qui a dit: «Je ne suis pas une pom-pom girl» de Strauss-Kahn et le second de Libération Fabius: «Je ne suis pas une pom-pom girl» de Strauss-Kahn qui relatent le passage de Laurent Fabius sur Canal + où il fut sollicité pour dresser les qualités qui feraient de DSK un bon candidat à la future présidentielle dans l’espoir d’envoyer Nicolas Sarkozy au tapis en 2012.
Je remarque qu’il souhaite “que le calendrier des prochaines primaires ne désavantage aucun potentiel présidentiable socialiste, et surtout pas Dominique Strauss-Kahn” dont il assure qu’il est «l’un des grands atouts» du PS pour 2012. Il paraît lui-même avoir quasi tiré un trait définitif sur sa propre candidature en admettant «qu’il n’est pas en situation» sans écarter définitivement cette hypothèse mais cela semble relever du vœu pieux.
Selon lui, «Dominique Strauss-Kahn est une des quelques personnalités» qui «a les épaules pour être Président». Mais «on n’en est pas là (…) D’abord, est-ce qu’il voudra être candidat ? Je n’en sais rien»…
Il est prévisible que DSK entretiendra longtemps le flou sur ses véritables intentions. A survoler la plupart des titres, les journalistes soulignent à l’envi l’ambiguïté de la position du directeur du FMI – nommé à ce poste prestigieux par la grâce de Nicolas Sarkozy – et venu à ce titre en France pour parler de la crise financière. Selon les règles de cet organisme de l’ONU, il ne pouvait porter la casquette d’homme d’un parti politique. Il a donc éludé les questions ayant trait à une possible candidature en 2012.
Selon certaines personnes, il ne gagnerait pas au change car son poste international est nettement plus prestigieux que la présidence de la République française. Soit
Mais d’une part, rien ne dit qu’il n’ait pas, lui aussi, cette ambition chevillée au corps et d’autre part, son mandat à la tête du FMI court ce me semble jusqu’à fin 2012… Il n’est pas du tout certain d’être réélu tant il a été “sur le fil” à cause de sa petite histoire extra-conjugale, ce que la prude Amérique ne tolère guère.