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Philodepoche : le coup de la machine

Publié le 28 novembre 2009 par Didier54 @Partages
Philodepoche : le coup de la machineNonobstant, nanti de ce "Personne qui, connaissant la vie et les choses à leur juste valeur, acquiert une attitude de sérénité, le goût de la simplicité, ce qui peut parfois être perçu défavorablement par autrui qui n'y voit que résignation, manque d'ambition ou insouciance. Synon. sage." (lire ci-desosus), je me suis rendu dans la grande surface du coin.
Armé de mon chéquier, qui se promettait une purge en bonne et du forme, et armé de la patience de l'infini, le type se disait seul et surbooké, je finis par cesser de regarder passer et repasser le vendeur et nous parlâmes. Il fut tout heureux de faire aussi facilement son métier. Il encaissa le pognon et je ne bronchai pas. Nous avions eu tout le temps pour porter notre choix sur celle-ci et ne tergiversâmes point.
L'étape suivante nous amena au dos du magasin pour charger la chose et la glisser dans le coffre de l'automobile. Nous quittâmes le temple de la consommation et derechef, après avoir tendu un tendeur pour que le vent ne fit point capoter l'aventure, nous allâmes remplir notre panier de quelques viandes de la région et de fruits et légumes du coin avant de regagner le nid où les muscles furent de sortie pour délester le coffre, riper l'ancêtre, installer la jeunette toute pimpante une fois débarrassée de ses pastiques, polystyrènes et autres cartons.
Nous avions une nouvelle machine à laver. Nos économies finissaient d'être essorées. Nous attendions le trois du fameux jamais deux sans trois. Il était là. C'était lui.
CQFD.
L'adage venait de se vérifier.
CQDF bis.
Prendre ainsi les choses avec philosophie apporte son lot de sérénité.
Car bordel de merde de caisses en bois de connerie de triques à corne, fait chier quand même juste après les vacances et juste avant les fêtes, dans la foulée des feuilles d'automne, de devoir claquer la thune patiemment économisée dans ces saloperies de machines à la con qui font rien qu'à s'écrouler les unes après les autres. D'abord le frigo. On sourit jaune. Ensuite la machine à laver la vaisselle. On sourit orange. Enfin la machine à laver le linge. On sourit rouge.
CQFD ter.
Ironie de l'histoire. Pendant que joyeusement, chienne de vie, on claque le blé, dans la foulée, on est suffisamment malins pour faire gagner au proprio... 2 400 €. La chaudière déconnait. Le chauffagiste attitré en avait déduit sans se salir les mains qu'il fallait en changer (de chaudière). Nous dubitions. Nous alertâmes le proprio. Le persuadâmes que voir un autre "professionnel", ça ne mangerait pas de pain et ça ferait peut-être chaud au corps. Lui, ça lui fit chaud au coeur et cool au porte-monnaie. Non seulement l'autre chauffagiste fit son métier, estima qu'il n'était point nécessaire de la changer (la chaudière) mais en plus la répara. Il faut dire que seul un fil était débranché ;-)

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