Dimanche 15 novembre 2009 Cartoucherie de Vincennes
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Les images vous expliqueront mieux que les mots, ce que nous avons pu éprouver lors de ce dimanche 15 novembre, lorsque les 28 musiciens regroupés sous l’appellation « ateliers inter-régionaux Wiñayataqui » se retrouvèrent au pourtour de la scène du théâtre de l’Epée de bois à la cartoucherie de Vincennes. Nos amis sikuristes Parisiens accueillaient une respectable délégation venue du Sud-est : 6 Drômois, 2 grenobloises et 2 gapençais, tous assidus des ateliers en Drôme 2009. 4 membres du groupe Intiwatana étaient de la fête.
Quelques « indépendants » s’étaient joints à la troupe, et nous avions le soutien discret tout autant qu’efficace de Julio, maître de cérémonie, et de quelques uns de ses amis.
Et pour souffler, on peut dire que ça soufflait ! ! !
Les aspects chorégraphiques avaient été travaillés la veille avec les danseurs, à la MJC d’Argenteuil. Vous reconnaîtrez en visionnant les vidéos, successivement « Machulas K’antus », « Santiago de Waata », « Sankayo Pankara », et « San Miguel ». Ce sont les pièces interprétées lors de nos quatre interventions au cours de cette soirée de commémoration. Au cours des deux heures de spectacles, Bolivie, Equateur, Pérou vont être à l’honneur, évoqués par la musique et la danse, dans le partage et la ferveur. Les travées étaient combles, y compris par la présence de nombreux amis, et familiers.
Au-delà du plaisir partagé, ce week-end fut tout d’abord le point d’orgue d’une saison de travail, un aboutissement mais non une fin ! Les contacts ainsi scellés devraient générer d’autres rencontres et d’autres émotions dans les mois à venir. « Continuer à jouer, c’est continuer à vivre » : on trouve cette sage parole au détour d’une phrase dans le livret du CD « wiñayataqui » de Bolivia Manta. Elle révèle la survivance d’une culture, une forme de résistance à l’oubli et à la disparition : non cette musique traditionnelle n’est pas un vieux fossile enfoui que l’on déterre précautionneusement de temps à autres !
Elle est vivante et se nourrit de la spontanéité de tous les « aujourd’hui et demain » qui la font s’ancrer dans la mémoire collective.
C’est en tous cas celle que l’on pratique et que l’on aime !Pour voir les vidéos