Alors que le gouvernement mène une politique drastique de réduction du nombre des fonctionnaires dans les administrations, l’analyse approfondie du document budgétaire consacré aux cabinets ministériels montre que les effectifs globaux des cabinets ont augmenté, eux, de 11,1% en 2009.
S’agissant des rémunérations, l’augmentation des salaires atteint la progression vertigineuse de 56,8% (38,6 millions d’euros contre 24,6 millions en 2008). En outre, les indemnités de sujétions particulières (autrement dit les primes de cabinet) augmentent de 20,6% (31,7 millions en 2009 contre 26,2 millions en 2008).
Ces augmentations démesurées sont incompréhensibles dans la période de crise qui frappe durement les Français.
Pendant qu’il réduit les moyens humains et matériels de ses administrations, le gouvernement ne cesse d’augmenter son train de vie : les emplois d’intendance (cuisiniers, hôtellerie) augmentent de 17,8% et on compte un chauffeur pour deux collaborateurs de cabinet !
Quelle confiance, dès lors, peut-on accorder à un gouvernement qui montre que demander aux autres (les bas salaires en priorité) un “effort” se fait après s’être bien choyé soi-même. La devise du clan UMP est donc bien «Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais !»