29 novembre 2009
Professeur Foldingue
genre: comédie
année: 1996
durée: 1h35
l'histoire: Sherman Klump, un énorme professeur de chimie, se désole de sa surchage pondérale. Il travaille sur une formule capable de lui faire fondre les graisses. Il teste alors sa découverte pour séduire sa nouvelle collègue.
la critique de Eelsoliver:
Ah, Eddie Murphy et les comédies... Dernièrement, l'acteur a encore prouvé qu'il était au fond du trou avec Appelez-moi Dave... Mais ce genre de comédie navrante n'a rien à envier à ce Professeur Foldingue, réalisé par Tom Shadyac en 1996.
Pourtant, le propos du film aurait pu être intéressant puisque le sujet porte sur l'image de soi et sur le regard d'autrui.
Professeur Foldingue raconte alors les aventures d'un personnage obèse, Sherman Klump, qui étudie une nouvelle formule miracle, capable d'éliminer les graisses indésirables.
Le jour où il fait la connaissance d'une nouvelle et ravissante collègue, il teste alors sa découverte. Non seulement, cela le transforme physiquement (puisqu'il perd au moins 100 kilos) mais cela bouleverse aussi son comportement.
D'un être gentil mais plutôt insignifiant, il se transforme en bellâtre complètement ch'tarbé qui roule des mécaniques dès qu'il croise quelques jolies filles en manque de sexe.
Cette comédie accumule les situations lourdingues... Oui lourdingue: tel est le terme qui convient le mieux à ce film souvent navrant, et aux effets comiques à base de pets et de rots.
Le portrait de la famille du professeur Klump en est la parfaite illustration. Au bout d'un quart d'heure, la comédie est déjà éreintante et épuisante.
Très à son aise dans cet exercice, Eddie Murphy en rajoute des tonnes et n'hésite pas à nous montrer son corps d'athlète. Finalement, Professeur Foldingue finit par oublier son propos à force d'accumuler les gags potaches et très gras.
Note: 05/20
Posté par EELSOliver à 11:00 - comédie et parodie - Commentaires [5] - Rétroliens [0] - Permalien [#]Tags : Eddie Murphy, James Coburn, nanar, navet, obésité, Professeur Foldingue, surpoids, Tom Shadyac