Sarkozy avait prononcé le 05 mai 2009 à Nîmes les phrases suivantes :
"Longtemps s'agissant de l'Europe nous n'avons pas mis nos actes en conformité avec nos paroles.Longtemps nous n'avons pas pris l'Europe assez au sérieux[...]
Nous devons cesser de parler de l'Europe comme de quelque chose d'extérieur à nous-mêmes."
Pourtant, ses paroles ne reflètent pas la situation "" dans laquelle se trouve la France vis à vis de l'Europe.
En effet, l'un des effets du traité de Lisbonne sera de faire croitre ses eurodéputés de 736 à 751. Comme onze autres pays, la France voit ainsi augmenter le nombre de ses représentants, et devrait compter 74 parlementaires au lieu de 72 .
Or, le problème est, qu'à l'heure actuelle, personne ne les connait et surtout personne ne sait comment ils seront désignés, pas même le président du puissant ppe, le parti populaire européen, majoritaire au parlement, Joseph Daul.
Pourquoi la France n'a-t-elle pas anticipé l'arrivée de ces 2 députés.
Les cabinets des ministres de l'Intérieur et des affaires européennes auraient été prévenus il y a un an déjà, sans effet.
Parmi les 12 Etats membres qui bénéficient d'une augmentation de leur effectif, certains ont déjà désigné les nouveaux eurodéputés.
La France fait figure de mauvais élève, pour ne rien avoir prévu mais surtout pour son actuelle inertie.
Cette
" arlésienne n'a que trop duré!", fulmine la chef de la délégation française du groupe Verts-ALE au Parlement européen, Hélène Flautre.
"On en arrive à une situation absurde, pour ne pas dire ridicule", poursuit-elle. L'eurodéputée, qui affirme avoir parlé du problème au secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, appelle à un règlement rapide de la question.
"M. Lellouche me répond que la situation est complexe et qu'il est en train d'examiner la question", explique l'eurodéputée.