Popol Vuh - salutations du matin
Publié le 27 novembre 2009 par Kfigaro
J'ai longtemps réduit le groupe
Popol Vuh à une esthétique vaguement new-age et aux BOs planantes des films épiques d'Herzog comme
Aguirre ou
Nosferatu. C'était avant d'avoir écouté des disques expérimentaux comme
Affenstunde (1970), le puissant
In den Gärten Pharaos (1971) et Einsjäger und Siebenjäger (1974), un album balançant entre rock progressif de qualité, balades éthérées (comme le sublime
Morgengruß qui fut repris dans
Aguirre peu de temps après) et voix célestes réverbérées - en réalité celle de la chanteuse classique coréenne Djong Yun - qui annoncent avec plus de 10 ans d'avance les vocalises d'une Liz Fraser voire même les mélopées d'une Lisa Gerrard.
Décédé en 2001, le pianiste
Florian Fricke (qui débuta comme simple musicien dans l'un des premiers films de
Werner Herzog à la fin des années 60 puis comme pionnier du moog sur
Affenstunde) possédait un son absolument unique, en fait nettement plus proche de la musique classique la plus méditative que d'un Keith Emerson.
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