Le service de Google books traversera l'océan qu'il voudra - mais on lui conseille de passer par le Pacifique, ce sera tout de même plus efficace - pour arriver au Japon, mais son projet sera implanté en 2010 dans le pays.
Le prix des livres sera déterminé par les éditeurs, qui empocheront 63 % du prix de la vente réalisée à travers Google Edition qui ne proposera que les versions numériques des livres. Contrairement à l'actuel service gratuit qui ne permet la consultation que d'extraits des textes, Google Edition offrira la consultation intégrale des oeuvres.
Attendu pour le printemps prochain aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans d'autres nations de langue anglaise pour le printemps, il débarquera donc au Japon quelque six mois plus tard. De fait, rappelons que les livres seront stockés en ligne, mais pas téléchargeables sur des appareils. Sauf en cas d'achat, évidemment.
Google Japon envisage un catalogue de 10.000 ouvrages dans un premier temps, mais, on s'en doute, les négociations avec les petits éditeurs et les autres ont commencé pour alimenter plus encore cette base de données.
Si des acteurs nippons comme Shueisha et Shogakukan restent méfiants à l'égard du service, l'opposition à Edition découle avant tout de Books, qui a soulevé de larges problèmes relatifs au copyright.