Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce que les syndicats tentent de s'opposer ainsi à la réduction annoncée du nombre d'emplois au sein du centre. L'Etat, comme partout ailleurs, applique la règle d'un départ sur deux à la retraite non remplacé. Et quand on sait que 44 % des 1 100 agents ont plus de 50 ans, on voit rapidement l'hémorragie que le centre va devoir subir.
A cela s'ajoute la subvention de l'Etat qui va continuer à stagner, ce qui ne risque pas d'améliorer la situation de déficit de l'établissement. Fixée à 77 millions d'euros, cette enveloppe ne suffit plus. Pour l'instant, Frédéric Mitterrand n'a pas encore réagi sur ce dossier.
Toutefois, les premières négociations engagées ont permis de faire baisser les suppressions de postes en 2010 : on passera de 26 suppressions à 18. Mais en fait, il s'agirait d'un rééquilibrage et ces postes seraient pris ailleurs...