Le 18/10/2007 paraissait en librairie l’ouvrage déjà controversé de Thomas Nardone, Rédac’ en chef chez Lyon Mag : Aulas : l’enquête interdite(Editions Danger Public, Paris). Quand on connait la réputation des deux hommes - l’un, journaliste jugé peu recommandable par ses détracteurs, l’autre magnat du football français (ça veut tout dire…) - il est fort probable que ce match n’en reste pas là. De quoi animer notre petite ville de province pendant une semaine…
Quant au livre, je ne l’ai pas lu, je ne le lirai pas, le sujet me passionne guère. De toute façon le foot…
Quelques débats passionnés sur lesdessousdusport.fr (on avance !)
Le bouquin
Mot de l’éditeur
Fourmillant de révélations, basé sur une cinquantaine de témoignages, ce livre raconte sans complaisance la « success-story » de Jean-Michel Aulas, le parrain du foot français. Il contribue à démystifier le personnage, mais surtout en décode bien des clés.
Ce portrait-enquête de Jean-Michel Aulas retrace en apparence le parcours atypique de ce fils de profs qui, avec seulement un BTS en poche, a créé Cegid, en 1983. Un groupe spécialisé dans les logiciels comptables qui réalise aujourd’hui 225 millions de CA.
En 1987, ce patron a repris l’Olympique Lyonnais, un club de foot qui végétait en deuxième division. 20 ans plus tard, l’OL est aujourd’hui le plus grand club français, avec six titres de champion de France consécutifs. Un record. Mais aussi un parcours prometteur, voire brillant en Coupe d’Europe. Depuis quelques semaines, l’OL est le premier club français à être introduit en Bourse. Un aboutissement pour Jean-Michel Aulas, l’un des pionniers du foot-business en France, dans les pas d’un certain Bernard Tapie.Mais cette ouvrage fait apparaître la véritable nature d’un patron sans foi ni loi, sorte de Machiavel des temps modernes pour qui « la fin justifie toujours les moyens », et qui n’hésite pas par exemple à faire espionner les journalistes. Un patron complexe, à la fois charmeur et visionnaire, mais aussi impitoyable et manipulateur. Avec une grande soif de reconnaissance qui le pousse à franchir la ligne jaune.