Magazine Journal intime
Ça y est, le c&t est retourné travailler, les enfants à l’école. La femme de ménage a eu le bon goût de ne pas venir sans me prévenir. Ça y est, je suis seule à la maison. Vautrée en Z sur mon canap (oui, à la maison, le c&t et moi avons chacun notre canap – histoire de ne pas mélanger les miasmes en temps de grippe ?), je surf, je lis, je commente. C’est mon activité du matin. En équilibre sur l’accoudoir, ma tasse de thé fume.
Ce matin, à l’école, la petite fille qui « avait la grippe A » est revenue. Regards suspicieux des mamans : « mais, comment ? déjà ? »
- oui, en fait ce n’était pas ça. Au bout de trois jours, il n’y avait plus de fièvre, plus de mal de tête, plus de courbatures… Y en a-t-il jamais eu, des courbatures ? Alors arrêt du Tamiflu, dépose des masques (il n’y avait pas de toux, non plus…) et retour à la vie non sans brandir tel un étendard le certificat médical prouvant que tout va bien.
Et combien y a-t-il de cas de la sorte ? Combien sont mis sous Tamiflu, tagués, estampillés « Grippe A » pour un vulgarus virus ? La psychose allant bon train, on peu imaginer un certain nombre de cas de la sorte… Combien de « malades » cloitrés chez eux font les prélèvements permettant d’avérer leur cas ?
Pour le coup, je ne peux que me réjouir. à suivre...