dédié à Jean-Joseph RABEARIVELO.
Les morts rient et les vivants pleurent
séparés par un mince fil
sans savoir qu’ils sont séparés
par ce seul fil-là
qui les lie.
Les morts pleurent et les vivants rient,
l’ombre s’accroupit
en retrait
comme une femme qui supplie,
les murmures sont
papillons.
Les morts pouffent,
les vivants vont
en les imaginant
jaloux ;
prospère
le malentendu :
morts et vivants, enfin
se parlent
sans savoir même
qu’ils le font.
15/06/2007.
P.Laranco