Pour deux raisons, j’ai compris que j’aimais bien ce mec.
1/ Sa stratégie marketing. Placarder d’avis de politiques l’affiche de son spectacle. Nous qui avons l’habitude de voir les clameurs de la presse, l’utilisation des critiques négatives des hommes politiques à des fins promotionnelles relève d’un sacré culot.
Exemple : “L’humour ce n’est pas drôle quand c’est principalement de la méchanceté“ DSK
“Stéphane Guillon gâche son réel talent” – Eric Besson
“C’est injurieux, c’est vulgaire, c’est méchant” -Nicolas Sarkozy dans le Canard enchainé
J’adore.
2/ Son remplaçant. Pendant deux semaines sur France Inter le matin. Ma conclusion fut sans appel : tout le monde ne peut pas être Stéphane Guillon et n’a donc pas cette capacité à te faire rire alors que tes paupières sont encore toutes collées de rêve et de sommeil. Oui, il me manque quand il part en vacances.
Quoiqu’il en soit, j’ai encore beaucoup ri devant sa chronique sur le mariage gris. Encore un qui a tout compris et qui a tendu le bâton à Stéphane Guillon pour se faire battre. Tiens ça pourrait devenir une expression populaire ça “Tendre le bâton à Stéphane Guillon”
En revanche, pour ne pas tomber dans l’éloge complet, j’avoue comprendre qu’on puisse détester ce type. Et c’est Vincent Delerme qui sur le plateau de 20h Pétantes s’était mis à lire son journal durant la chronique de Guillon sur son cassage de Francis Lalanne, pour revendiquer son droit au mépris. Désopilant.Je vous avouerais donc un truc. Stéphane, je le préfère à la radio quand il casse du sucre sur le dos des politiques.