Sauvage innocence (Philippe Garrel 2001)
Dans cette marche héroïque du petit peuple de la nuit et de la fête, ce scopitone dix-huitième siècle, on peut s'amuser à débusquer autant de symboles que dans un Watteau (la parade, le passeur, le départ, l'embarquement vers le trip). Toujours est-il que cet extrait, préfigurant cet autre, démontre que quand il s'agit de coller images et musique, Garrel peut renvoyer plus d'un clippeur à ses bidouilles.
Et tant que nous sommes dans les extraits festifs, j'en profite pour répondre à la question : "quelle est votre scène qui serait à la fois votre scène de pluie préférée, votre scène de douche préférée et votre scène musicale préférée (hors comédies musicales) ?" avec la sensualité de ce syncrétisme spirituel et chorégraphique :
Shara (Naomi Kawase 2003)