Et vingt-neuf

Publié le 26 novembre 2009 par Didier54 @Partages
En me baladant sur le site de la maison d'édition Autrement, avec en tête notons-le quelques pensées pour les fêtes de fin d'année, j'ai chopé ça et là des bribes que je trouve fort jolies. En voici quelques extraits. Cadeau ! ;-)
« Petit j’habitais un immense château, caché au creux d’une grande forêt magique… J’étais beau et j’avais plein d’amis ; j’étais riche et intelligent… » Une enfance idéale ? Oui, mais l’immense château s’avère être un minable taudis ; la forêt magique, une forêt de cheminées crachant leur fumée nauséabonde ; l’enfant en question, un être disgracié, seul, pauvre et idiot… Mais en grandissant, les choses ont basculé : les diplômes, l’argent, l’amour, la paternité, la réussite sociale, les mondanités, le pouvoir ont transformé notre héros. Et c’est ainsi qu’il a raté sa vie… en la réussissant ! Cette fable cynique joue sur les oppositions et les contradictions (...) Le texte idéalisant l’enfance est illustré d’images sordides ; le texte dénigrant le présent donne à voir les symboles de la réussite telle qu’on se l’imagine… À la toute fin, on retrouve le héros vieillissant, redevenu laid, penché avec attendrissement sur le doudou qu’il possédait jadis, comme s’il retombait en enfance, comme s’il la regrettait, comme s’il avait raté l’essentiel… Qu’est-ce qu’une vie ratée ? Qu’est-ce qu’une vie réussie ? Pas si simple… Comment j’ai raté ma vie est un conte moral (...) qui pose avec beaucoup d’humour la question de ce qui peut faire la valeur d’une existence.