Dans cette interview conduite par Monica Maristain pour PlayBoy Mexico, et traduite en anglais par Sybil Perez, l'auteur avoue : « J'aurais bien plus aimé être détective pour les affaires d'homicide, qu'écrivain ». On pourra retrouver cette interview extraite du livre Roberto Bolaño : The last interview sur le site du New York Times.
L'auteur y dévoile une facette peu connue de sa personnalité à savoir son humour. Il ne prend pas vraiment le sujet de la mort au sérieux et encore moins celui des critiques qui lui sont faites.
À ce propos, il déclare durant cette ultime interview : « Chaque fois que je lis que quelqu'un a parlé en mal de moi, je commence à pleurer » montant un cran dans la surenchère il poursuit « Je me traîne sur le sol, je me griffe, j'arrête définitivement d'écrire, je perds l'appétit, je fume moins ». Il conclut dans une apothéose : « Je fais du sport, je vais me balader en bord de mer, qui n'est qu'à 30 mètres de ma maison, et je demande aux mouettes, dont les ancêtres ont mangé les poissons qui ont mangé Ulysse : Pourquoi moi ? Pourquoi ? Je ne vous ai fait aucun mal ».