Copenhague,Copenhague,si les associations mondiales n'etaient pas là.....

Par Maaxtal

Que ferions nous ,car ce n 'est pas avec le nombre de pays presents cette quinzaine de décembre qu on va avancer,Obama sera bien la ,sauf que des que l'on parle de sous ,il n y a deja plus la France,d'autres suivront ne vous inquiéter pas,la Chine a confirmée officiellement un repli clair ,net ,précis et sans bavure,car les pays souverains n'ont rien fait depuis kyoto,a t'elle dit.Donc déjà deux pays ,en voie de disparition,bientot on va demander aux pays émergeants de faire ce boulot à la place des autres.On nous annoncent que les emissions de CO2 sont supérieurs a ce qui était prévu,normal messieurs les scientifiques personne ne fait rien!

Par contre quand on parle d'economie mondiale ,tout le monde est là,tout le monde court,mais dans peu de temps ,il n y aura plus à s'inquiéter de la grippe H1N1,vu que la planète sera réduite à néant.Je pense que la pandémie la plus dangereuse actuellement ,est celle que l'homme montre!

Les Etats-Unis ont fait mercredi deux gestes significatifs pour aider la prochaine conférence internationale contre le réchauffement climatique en annonçant la participation de leur président et en présentant des objectifs chiffrés de réduction de leurs émissions polluantes.

Barack Obama a décidé qu'il était bon qu'il se rende le 9 décembre à la grande conférence de l'ONU à Copenhague parce que sa présence "donnera de l'élan aux négociations et, selon nous, augmentera les chances de succès", a dit son conseiller pour le climat, Mike Froman.

M. Obama, qui devait de toute façon se rendre dans le nord de l'Europe le 10 décembre pour recevoir son prix Nobel de la paix à Oslo, ne se déplacera pas les mains vides. Il mettra sur la table un objectif à court terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis, un des deux plus gros pollueurs de la planète avec la Chine: les Américains diminueraient leurs émissions de 17% d'ici à 2020 par rapport à 2005.

Ces décisions semblent de nature à donner une impulsion à la conférence qui est censée aboutir à un traité prenant la relève du protocole de Kyoto contre le réchauffement climatique, mais qui est confrontée aux intérêts difficilement conciliables des principaux protagonistes, des grands pays industriels aux pays en développement, en passant par les puissances émergentes comme la Chine et l'Inde.

La conclusion d'un nouveau traité à Copenhague paraît hors d'atteinte. Mais, selon l'administration Obama, Copenhague, du 7 au 18 décembre, doit servir de marche-pied et susciter dès à présent des mesures concrètes et immédiates.

Les premières réactions aux nouvelles venues des Etats-Unis, vers lesquels tous les regards étaient braqués, ont ainsi été favorables, même si l'objectif de 17% risque de paraître insuffisant à beaucoup.

"On est loin des 25 à 40% en 2020" de réduction préconisés par les scientifiques, a dit le ministre français de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, mais "c'est une première réponse extrêmement encourageante".

M. Obama "signale ainsi clairement son sérieux et celui des Etats-Unis face au problème, et le fait qu'il est disposé à mettre sur la table un objectif potentiel aidera la conférence de Copenhague à obtenir des actes ambitieux de la part de tous les pays", a dit Jake Schmidt, pour l'organisation Natural Resources Defense Council.

M. Obama a promis de rompre avec son prédécesseur George W. Bush et de faire de la lutte contre le réchauffement une de ses grandes priorités. Ne pas se rendre à Copenhague et ne pas énoncer d'objectif à court terme l'aurait placé en porte-à-faux avec ses engagements et avec les pays qui ont énoncé leurs propres objectifs.

Mais M. Obama fait face aux Etats-Unis aux fortes résistances motivées par la peur des effets qu'auraient sur une économie mal en point des engagements climatiques encore plus contraignants.

Un sondage pour le Washington Post indique que le pourcentage des Américains qui croient à la réalité du changement climatique est tombé en un an de 80 à 72%.

La situation économique complique aussi l'adoption par le Congrès d'une loi limitant les émissions de gaz à effet de serre. Et les objectifs de réduction des émissions actuellement en débat au Congrès paaissent maigres à beaucoup.

Une collaboratrice de M. Obama sur le climat, Carol Browner, a ainsi insisté sur le fait qu'il s'agissait de parvenir à une réduction "de l'ordre" de 17% et qu'au bout du compte, le chiffre devra être réajusté en fonction de la loi qui passera au Congrès.

L'objectif à long terme de M. Obama est de réduire les émissions de 83% d'ici à 2050. La feuille de route de son administration pour y parvenir est: 17% d'ici à 2020, 30% d'ici à 2025 et 42% d'ici à 2030.

les Français veulent sauver la planète, sans que cela leur coûte
 

Les Français attendent des Etats qu'ils relèvent le défi du changement climatique, à 10 jours du sommet de Copenhague, mais ils rejettent la décroissance, selon une enquête de l'Institut Médiascopie sur "les 100 mots de Copenhague et du changement climatique", publiée mercredi.

Les Français appellent de leur voeux "une coopération mondiale sur le climat" à travers "une rupture nette avec les pratiques en cours", selon cette enquête commandée par les Ateliers de la terre, un cercle de réflexion indépendant sur le développement durable.

L'Institut Médiascopie a sélectionné 100 mots les plus fréquemment utilisés à propos du changement climatique et les a soumis entre le 15 et le 21 octobre à un échantillon réprésentatif de 300 Français invités à les noter sur une échelle de 1 à 10 selon qu'ils rassurent ou inquiètent, sont importants ou non par rapport à la question du climat.

L'enquête révèle également que les Français sont prêts à faire un geste pour la planète au quotidien à condition que cela n'affecte pas leur pouvoir d'achat.

En matière de fiscalité écologique, ils ne veulent pas de la taxe carbone, qu'ils jugent "inquiétante et non primordiale" et estiment que ce n'est pas à l'individu de payer mais aux entreprises polluantes. Ils plébiscitent le "principe pollueur-payeur" et la "taxation des entreprises polluantes".

"Nous avons une opinion publique très mature qui a pleinement conscience des enjeux liés à Copenhague", a commenté le ministre du Développement durable, Jean-Louis Borloo, dans un communiqué commun avec Médiascopie et Les ateliers de la terre Emissions de CO2: "On est au-delà du pire scénario", dit le climatologue Hervé Le Treut

L'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère, à l'origine du réchauffement climatique en cours, se situe "au-delà du pire scénario" esquissé en 2007 par les scientifiques du monde entier, met en garde le climatologue français Hervé Le Treut.

"En termes d'émissions de CO2, on est au-delà du pire scénario qui avait été imaginé dans les projections du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec)", explique à l'AFP ce spécialiste de la modélisation du climat.

"Il n'y pas de signal fort qui nous incite à être optimiste. On est sur une trajectoire qui se traduirait, selon les modèles, par 4 à 6 degrés de réchauffement" d'ici la fin du siècle, ajoute-t-il, à dix jours du sommet de Copenhague qui vise à enrayer la hausse du thermomètre.

Les émissions mondiales de CO2 liées à l'utilisation d'énergies fossiles ont bondi de 29% entre 2000 et 2008. Selon une récente étude du Global Carbon Project (GCP) elles ont atteint 8,7 milliards de tonnes en 2008, un nouveau record absolu après une hausse de 2% par rapport à 2007.

Si ces chiffres donnent le tournis, Hervé Le Treut invite à être "prudent avec les trajectoires à l'horizon 2100".

Face à l'ampleur de la menace, les scientifiques doivent-ils changer de tempo? Le dernier rapport du Giec, publié en 2007, n'est-il dépassé et ne devrait-il pas être remis à jour sans attendre sa prochaine version, prévue pour 2013 ?

S'il reconnaît que le document est conservateur sur l'élévation du niveau des mers - nombre d'études, qui prennent notamment en compte la fonte du Groenland, évoquent désormais une hausse d'un mètre d'ici 2100 - il réfute fermement l'idée d'une actualisation permanente qui "offrirait un front fragile à toutes les critiques".

"Le texte est suffisant pour donner les ordres de grandeur avec lesquels il faut agir", souligne le climatologue, qui participe aux travaux du Giec et dirige l'Institut Pierre Simon Laplace, fédération de six laboratoire de recherche en sciences de l'environnement.

Face à la réelle difficulté d'imaginer ce que pourrait être, concrètement, "un monde plus chaud", Hervé le Treut souligne la nécessité d'intensifier les efforts pour expliquer, en dépassant "les modèles de physicien", quel visage pourrait offrir la planète demain.

"Au-delà de deux degrés, on change de monde. Mais comment cela se traduit-il? Quelles espèces d'arbres sont menacées, quelles mutations dans les espèces animales, que restera-t-il comme neige dans les grands glaciers de montagne ? On a absolument besoin de cette information là".

Lorsqu'il ne travaille pas sur les modèles climatiques, il garde un oeil attentif sur les négociations en cours sous l'égide de l'Onu et prévoit de se rendre au sommet de Copenhague en décembre, pas pour une communication scientifique, mais pour voir ce à quoi pourrait aboutir cette "diplomatie climat".

Pour que les transitions profondes liées aux changements climatiques - "il y aura des gagnants et des perdants" - se passent de manière pacifique, il met en garde contre les simplifications abusives.

"Faire du changement climatique une catastrophe absolue, sans échappatoire ni rémission, c'est aller au-delà de ce que dit la science", écrit-il dans son dernier livre, intitulé "Nouveau Climat sur la terre" (Flammarion).

"S'autoriser un relativisme somme toute très approximatif --l'humanité s'en est toujours sortie et il n'y a pas de raison que cela change--, (...) c'est instaurer en système une désinvolture qui menace gravement les générations futures".