Elle a été la première, la fondatrice, le guide, la mémoire. Fille d'instituteur, promise à une sage carrière de maîtresse d'école, elle aurait peut-être fini par être directrice, comme son père. Elle aurait pu se marier, avec un brave paysan de Poncins, ou d'Arthun, avoir des enfants auxquels elle aurait transmis l'éducation rigoureuse née dans le plus profond de la terre du Forez, façonnée par le sens du travail et le respect des traditions. Elle aurait été une bonne fille forézienne, honnête dans chacun de ses actes, humble dans chacune de ses paroles. Anonyme.
- Marguerite Gonon : la mémoire du Forez / Culture et loisirs, Culture Loire, Saint-Étienne, la Loire et Rhône-Alpes