Le secrétaire de IT and Telecommunications, Francisco Ros est formel : « Sûrement pas ! » et d'évoquer « une légende urbaine », qui ne repose sur aucune donnée vérifiée, attestant que l'Espagne pirate plus que ses voisins européens.
La Foire du livre numérique a débuté sur une conférence spécialement dédiée à la protection des droits avec une présentation de l'US Copyright Office, représentant des gouvernements de l'Angleterre, la France, l'Allemagne et la Suède. Mais l'IIPA, l'International Intellectual Property Alliance, était également de la partie, pour fait état de ses conclusions. On les retiendra simplement pour dire que par le passé, cette organisation a été largement critiquée, et avec elle son logiciel de surveillance, pour sa partialité dans les données qu'elle prodiguait.
Autre acteur, la Congressional International Anti-Piracy Caucus, qui cette année avait épinglé la Chine, la Russie, le Mexique et le Canada comme des acteurs majeurs du piratage au même titre que l'Espagne. Le Caucus condamnait principalement le pays parce qu'il a décriminalisé le partage de fichiers. Et de pointer la mise en oeuvre insuffisante des moyens de surveillance des réseaux en regard des exigences de l'Union européenne. La CIAPC invitait alors le gouvernement à prendre les mesures qui s'imposent, alors qu'elle décrivait la situation dans le pays comme « intenable » pour les titulaires de droits.