L’histoire du film: l’étau se resserre et l’affrontement est proche entre Voldemort et Harry Potter. De retour à Poudlard, l’école des sorciers, le jeune sorcier, guidé par le sage Dumbledore, se lance pour mettre à jour les défenses de Voldemort.
Une saga qui s’adapte à l’évolution de son public: depuis le 1er opus, en 2001, Harry Potter n’a eu de cesse d’évoluer. D’abord, dans les effets visuels de plus en plus spectaculaire, mais aussi dans sa fidélité aux livres de J.K Rollings. Comme pour ces derniers, la saga fait évoluer le public de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte. C’est véritablement à partir du 4e film, Harry Potter et la Coupe de Feu, que l’histoire prend la dramaturgie qui doit nous amener à l’affrontement final avec le maître des Ténèbres, Lord Voldemort. Après avoir perdu son parrain, dans le 5e opus, Sirius Black, Harry Potter voit encore un de ses proches mourir sous ses yeux ( on taira son nom pour ceux qui l’ignorent) mais poursuit sa destinée.
Un casting de choix: l’autre force d’Harry Potter est d’offrir aux spectateurs un casting de choix avec une équipe d’acteurs fidèles depuis le 1er film. Outre le trio héroïque établit autour de Daniel Radcliffe, Ruppert Grint et Emma Watson, on trouve de discrets mais efficace 2nd rôle. Outre Michael Gambon (Raison d’État) dans le rôle du sage et puissant Albus Dumbledore, on croise aussi Helena Bonham Carter, dans le rôle de la fantasque Bellatrix Lestranges, Helen McCrory (The Queen), Alan Rickman (Sweeney Todd) dans le rôle du mystérieux Severus Rogue, ou encore Ralph Fiennes (La Liste de Schindler, The Reader) dans le rôle de Lord Voldemort.
Des références historiques et mythologiques: comme pour toute saga (Star Wars, Matrix, Le seigneur des Anneaux), celle de Harry Potter est truffée de références historiques et mythologiques. La référence historique la plus évidente est à trouver du côté de Lord Voldemort et de ses partisans, les Mangemorts. Ce qu’ils souhaitent le plus est d’assouvir leur domination sur le monde de la magie et celui des Moldus (les non magiciens) mais aussi de créer une « race » de magiciens de sang pur. C’est une évidente référence à l’Allemagne Nazi, dans les années 1930/1940, qui a œuvrer pour éliminer la population juive de l’Allemagne et de l’Europe afin d’avoir une population sans « mélange » (interdiction des mariages entre juifs et non-juifs, ainsi qu’une série de mesures visant à réprimer les juifs d’Europe).
Sur le plan mythologique, Harry Potter se construit sur le même modèle que Star Wars par exemple. Un personnage, Harry Potter, est l’élu, celui qui doit sauver les autres. Il est accompagné par 2 amis fidèles, Hermione Granger et Ron Weasley. Pour les guider dans leur quête, un sage est là pour les guider, ici il s’agit d’Albus Dumbledore.
Bilan: Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé est un bon film mélange d’actions, d’humour et de drame. Ajouter à cela une équipe et des jeux d’acteurs efficaces, le film donne envie de connaître la suite l’histoire, prévue pour 2010.
Note Menly: 7/10.
Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé, un film de David Yates, produit par Warner Bros disponible au prix de 19,99 euros.