Gabriel MOUREY Chez les Symbolistes

Par Bruno Leclercq



Chez les Symbolistes

Par

Gabriel Mourey



Peut-être ais-je le tort de douter que les jeunes gens d'aujourd'hui qui embrassent le métier des Lettres puissent se faire une idée exacte de ce que signifiait et représentait pour nous la fréquentation, la sympathie d'un Barbey d'Aurevilly, d'un Alphonse Daudet, d'un Edmond de Goncourt, d'un Puvis de Chavannes, d'un Rodin, d'un guy de Maupassant, d'un Henri Becque, d'un Whistler, d'un Stéphane Mallarmé, en un temps où les Delpit et les Dumas, les Claretie et les Sardou, les Richepin, et les Ohnet, les Detaille et les Benjamin Constant accaparaient tous les succès : mais ce dont je suis sûr, c'est que, si fervente que soit leur vénération pour tels de leurs patrons, elle ne saurait l'être davantage que celle où nous tenions quelques-uns de ces écrivains et de ces artistes, notamment le poëte de l'Après Midi d'un faune.
La première fois que je le rencontrai, ce fut dans la petite boutique de l'Art Indépendant que dirigeait alors Edmond Bailly, rue de la Chaussée-d'Antin, numéro 11, où allait bientôt paraître Chez les Passants de Villiers de l'Isle-Adam et les Poëmes anciens et romanesques d'Henri de Régnier.
La Revue Indépendante qu'Edouard Dujardin venait de reprendre – et qui, avant de s'installer près de l'Opéra et du Vaudeville, à l'adresse ci-dessus, logeait au numéro 79 de la rue Blanche – avait publié tout récemment « l'édition définitive », au prix de 2 francs, de l'Après-midi d'un faune et annoncé la traduction française, par Stéphane Mallarmé, du Ten O'clock de M. Whistler.
Donc, étant entré, un soir, dans la boutique d'Edouard [sic pour Edmond] Bailly, j'y trouvai un personnage à l'allure effacée, presque banale, oserai-je dire, qui, d'un doigt négligent, feuilletait une brochure, puis un livre, puis un autre qu'il avait pris sur un rayon – qu'il avait cueilli, serait plus exact, comme une fleur, qu'il respirait, qu'il parcourait du regard, puis qu'il remettait à sa place, sous l'oeil, écarquillé derrière d'épaisses lunettes, de l'excellent Bailly, lequel – passionné de sciences occultes et grand ami, si mes souvenirs ne m'égarent, de Stanislas de Guaita, de Saint-Yves d'Alveydre, le mystérieux auteur de la Mission des souverains par l'un d'eux, de Papus et d'Albert Jouhney – était plongé dans la lecture d'un catalogue de livres ayant trait aux pratiques de sorcellerie et paraissait avoir, avait certainement assez de confiance, en son client pour n'interrompre que par pure politesse le cours de ses investigations...
Comme le personnage à l'allure presque banale, sauf le geste exceptionnellement raffiné et élégant qui lui était familier, ce que j'avais remarqué, par lequel il cueillait et respirait comme une fleur un livre, se dirigeait vers la porte, en disant, d'une voix douce et très chaude :
- Au revoir, Bailly, ne vous dérangez pas, mon bon ; à bientôt.
Bailly se leva et courut à lui ; mais il était trop tard.
Je croyais que vous vous connaissiez, me dit le libraire.
- Qui est-ce donc ?
- Stéphane Mallarmé.
Sous ces dehors de « petit bourgeois des Batignolles», parcimonieux et étriqué, d'humble fonctionnaire ponctuel et craintif, se cachait, selon le mot si juste de Paul Valéry, « un de ces êtres semi-rois, semi-prêtres, semi-réels, semi-légendaires, auxquels nous devons de croire que nous ne sommes point tous animaux ».
La souveraine grandeur de Mallarmé était faite de l'héroïque dignité de sa vie et de son exquise et si émouvante, si attachante simplicité.
Indifférent à la plupart des choses que la plupart des vivants considèrent comme seules importantes, il s'abstenait, cependant, de paraître les mépriser, non par crainte qu'on le jugeât envieux des agréments et des avantages qu'elles comportent, mais enfin de n'être gêné en rien ni par personne dans la poursuite de son rêve. Espèce d'égoïsme magnifique, infiniment respectable et légitime, et qui ne fut nuisible qu'à lui seul, le privant des bénéfices matériels de sa gloire ; solitude hautaine qu'il défendit toute sa vie avec cette « inflexible douceur » qu'admirait chez lui Anatole France, et cette politesse raffiné, cette aristocratique et parfaite courtoisie dont il s'était fait une règle – analogue à la secrète et intime perfection de ses poëmes.
« Respectueux du motif commun, en tant que façon d'y montrer de l'indifférence, disait-il, je confesse donner aux idées pratiques ou de face, la même inattention emportée dans la rue, par des passantes. »
Mallarmé était le maître du rêve ; « et se connaissant comme rêveur, écrit l'éminent et très regretté Albert Thibaudet, et se plaint ainsi à lui-même, et proclamant son incompétence sur « tout autre chose que l'absolu », il avait autant que l'orgueil de sa solitude, la conscience de ses limites. Il portait cette gratitude souriante de rêveurs à ceux qui leur épargnent de vivre. »
Mallarmé était un prince de la culture, et l'on comprend qu'ayant voué son esprit, son coeur, toutes ses facultés, toutes les forces de son être à l'oeuvre pour la création de laquelle il avait été, de toute éternité, sans doute, désigné, élu par le destin, il ait pratiqué à l'égard de certains de ses confrères dont le talent et le caractère lui étaient lui étaient tout à fait étrangers, l'apparente indulgence que l'on sait. Des ouvrages de nombre d'entre eux, il eût pu dire ce que disait Barbey d'Aurevilly de ceux d'un de ses meilleurs amis (et vraiment des meilleurs), mais aussi insignifiants que possible :
« Je les connais comme on connais un éventail fermé. »
Qu'on me permette de rappeler, à ce propos, le mot d'un romancier assez médiocre venant déjeuner chez un illustre critique à qui l'unissaient les liens d'une très cordiale et très ancienne affection, et qui, ayant aperçu sur le bureau du maître son dernier volume, intact, s'empare d'un couteau à papier, coupe les feuillets et ne répond à la question :
- Qu'est-ce que tu fais là, vieux frère ?
Qu'une fois sa besogne achevée et le volume remis en place, par cette phrase mélancolique :
- L'honneur est sauf.
Cette façon de concevoir l'honneur de l'écrivain n'était nullement celle du poëte d'Hérodiade. Qu'un exemplaire de Vers et prose ou de Divagations fût découvert, dédaigné, dans la bibliothèque d'un ami, Mallarmé ne se fut point considéré comme déshonoré. Au contraire, peut-être ! Car il n'était pas homme à s'en tenir aux apparences, et il savait choisir ses amis.
Tous, jusqu'à son dernier jour, lui demeurèrent fidèles et il leur demeura fidèle.
Tous ceux qu'il avait encouragés, soutenus de ses conseils, surtout de son exemple, lui vouèrent un attachement filial, oserais-je dire, tant ils avaient senti sincère et généreuse et fécondante la chaleur de sa sympathie.
Ce n'est pas seulement, en effet, de se préserver du facile, comme il le disait à Louis Le Cardonnel, qu'il était fier d'avoir appris aux jeunes gens la nécessité foncière, mais de ne jamais transiger avec leur idéal, quelque douloureux que puissent être les sacrifices à accomplir afin de réaliser le Rêve.
« Pour garder intacte la volonté de plénitude qui, en durant une vie, abrégea cette vie, souligne Albert Thibaudet, il avait accepté d'exercer un métier qui prendra stérilement son temps. (L'on sait qu'il était professeur d'anglais au collège Rollin.) « Pas un seul jour, disait-il à M. Coolus, je n'ai remonté la rue de Rome sans avoir la tentation aigüe, en traversant le boulevard des Batignolles, de me jeter par-dessus le pont du chemin de fer et d'en finir avec la vie. » Héroïque quotidient et sublime !
Le premier mardi soir que, quelques mois plus tard, en compagnie de Jean Lahor, je montai les deux étages de ce 89 de la rue de Rome où habitait Mallarmé, j'éprouvai une assez vive inquiétude.
Depuis ma rencontre chez Edouard [re Sic] Bailly, je ne l'avais revu. Comment allait-il m'accueillir ? Je regrettais presque d'avoir confié au poëte de l'Illusion, qui était le plus obligeant des aînés, mon désir d'être présenté à Mallarmé.
Cependant, la porte était ouverte : le Maître du Rêve était devant nous.
- Vous, Cazalis ? Ce soir...
Cazalis me nomma.
- Entrez, Mourey. Soyez tout deux les bienvenus.
Il me parut plus grand que je ne l'avais cru ou vu, et j'hésitai à reconnaître les traits de son visage... mais je reconnus le timbre de sa voix : douce, chaude, musicale, inoubliable.
Nous pénétrâmes dans la petite pièce où Mallarmé recevait ses intimes.
Il n'y avait là que des poëtes : Albert Mockel, Edouard Dujardin, Ferdinand Hérold, Stuart Merrill, Camille Mauclair, Henri de Régnier, certainement. Léon Dierx ? Peut-être. Gustave Kahn et Robert de Souza, je crois.
C'est par Henri de Régnier que la poësie « maudite » pénétra peu à peu les couches d'une élite réfractaire à toute audace, à toute nouveauté, à toute liberté, fermée à tout mystère, et pour qui le précepte : « Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement », précepte en quoi il est faux que soit contenue toute la doctrine et toute la loi du classicisme français, tenait lieu de tout. Ainsi s'explique le mépris dans lequel fut tenue si longtemps la « poésie pure », la poésie pour la poésie, en dehors de toute espèce de didactisme, la poésie d'un Poe, d'un Mallarmé, d'un Verlaine, d'un Rossetti, d'un Rimbaud, d'un Shelley, d'un Keats... La poésie, enfin, basée sur une conception du monde, aboutissent à cette généralité de la forme qui, selon Albert Thibaudet, « nous impose d'abord, non point comme dans les beaux vers de la poésie ordinaire, (songez aux éblouissantes gerbes verbales du Satyre), l'image suscitée par le vers, la chose dite ou peinte, mais le vers lui-même, la chose qui dit ou qui peint le cogito poétique. »

Gabriel Mourey.
Les Nouvelles Littéraires, samedi 20 juin 1936.



Gabriel Mourey (1865-1943) Ecrivain, poéte, critique d'art et traducteur. En 1884 il dirige Mireille, revue des poètes marseillais. Collabore au Courrier Français, à la revue L'Image, aux Entretiens Politiques et Littéraires, à The International Studio, Cosmopolis, la Revue Illustrée, L'Art et les Artistes, dirige Les Arts de la vie (1904-1905), chez Larousse. Il deviendra conservateur des Palais nationaux.
Essais de bibliographie :
Les Minutes parisiennes. 1 heure, la Bourse. P. Ollendorff, Collection Beltrand et Dété, 1899. In-16, 108 p., fig., couv. Ill. Illustr. de Ch. Huard.
Voix éparses... Librairie des bibliophiles, 1883, In-12, 96 p.
Flammes mortes. C. Dalou, 1888, In-16, 7 cahiers non ch.
Les Arts de la vie et le règne de la laideur. P. Ollendorff, (1899), In-16, 133 p.
L'Embarquement pour ailleurs. A. Savine, 1890. In-16 (18 cm), 30 p.
Texte repris et modifié considérablement dans l'éd. de Paris, 1893.
Lawn-tennis, pièce en un acte, avec une lettre d'Antoine. Tresse et Stock, 1891, In-12, 44 p.
L'automne : drame en trois actes : interdit par la censure le 3 février 1893. Paul Adam et Gabriel Mourey. E. Kolb, [1893], XVI-142 p., in-12. La préface des auteurs reproduit le texte du "Journal officiel" relatant la séance du 6 mars 1893 de la Chambre des députés, avec les interventions de Maurice Barrès.
L'Embarquement pour ailleurs. H. Simonis Empis, 1893, In-12, 185 p.
Monada. P. Ollendorff, 1894, In-12, 268 p.
Passé le Détroit, la vie et l'art à Londres. P. Ollendorff, 1895, In-12, 342 p.
Les Brisants, roman. P. Ollendorff, 1896, In-12, 240 p.
L'Oeuvre nuptiale. A. Lemerre, 1896, In-16, IV-259 p
Trois coeurs, pièce en un acte. [Paris, Odéon, 5 avril 1897.] P.-V. Stock, 1897, In-12, 62 p.
Coeurs en détresse. Ollendorff, 1898, In-12, 283 p.
Jeux passionnés, roman. Ollendorff, 1901, In-18, 303 p.
Des Hommes devant la nature et la vie : Rodin, Helleu, Le Sidaner, Steinlen, E. Claus, P. Renouard, Ch. Cottet, J. W. Alexander, J.-F. Raffaelli, F. Thaulow, G. La Touche, A. Baertsoen, Aman-Jean, A. Lepère, P. Ollendorff, 1902, In-18, 327 p.
Oeuvres de F. Borchardt, exposées à l'Art nouveau Bing, 22, rue de Provence, Paris. Avril 1902. [Notice de Gabriel Mourey.]. Évreux : impr. de C. Hérissey, (1902), In-16, 16 p.
Albert Besnard. H. Davoust, (1905), In-4°, 2 p., pl., couv. ill.
Fêtes foraines de Paris. Gravures d'Edgar Chahine. Impr. de P. Renouard, "Pour les cent Bibliophiles", 1906, In-4°, 133 p., fig., frontisp., titre gravés sur bois
Gainsborough, biographie-critique. H. Laurens, Les Grands artistes, leur vie, leur oeuvre, (1906), In-8°, 126 p., fig.
Le Miroir, poèmes. Société du Mercure de France, 1908, In-16, 145 p.
D.-G. Rossetti et les préraphaélites anglais : biographies critiques... H. Laurens, Les grands artistes, leur vie, leur oeuvre, [1910], 128 p. : ill. ; 22 cm
Le Village dans la pinède : Mazargues (Bouches-du-Rhône). Mercure de France, 1911, In-16, 201 p.
Propos sur les beautés du temps présent. P. Ollendorff, (1913), In-18, 203 p.
Psyché, poème dramatique en 3 actes, Mercure de France, 1913, In-16, 141 p.
Guillaume d'Orange, geste en 5 actes et 6 tableaux, P. Ollendorff, 1914, 147 p. ; In-16
La Guerre devant le palais. Compiègne, 1914, P. Ollendorff, 1915, In-16, II-104 p. Récits de témoins
Le Chant du renouveau, poèmes de guerre. Berger-Levrault, 1916, In-16, 37 p.
La Vérité sur la cour des métiers, ce qu'elle est... aurait dû être... pouvait être. Librairie de France, 1920, In-4° à 2 col., 24 p., fig.
La gloire de Saint-Marc : vingt-trois gravures en couleurs d'après les aquarelles de Augusto Sézanne / poèmes en prose de Gabriel Mourey. Plon, 1920, Plon, Nourrit & Cie, [50] f. de pl. : ill. en coul. ; 33 cm
Essai sur l'art décoratif français moderne. Ollendorff, 1921, In-8° , 206 p., fig.
L'Oreiller des fièvres et les chansons de Leïla. Poèmes ornés de gravures sur bois d'Augustin Carrera. Librairie de France, 1922, In-8° , 72 p., fig.
Sainte Douceline, béguine de Provence (1214-1274). Illustrations de Pierre Girieud. Aux éditions du Monde nouveau, 1922, In-16, 260 p., fig.
Le Monument aux soldats havrais et à la victoire française 1914-1918, par Pierre Poisson. Librairie de France, [1924], In-4 °, 18-16 p., pl., couv. ill. en coul.
Marie-Madeleine à la Sainte-Baume, poème. Aix-en-Provence, Editions d'art de la Revue le Feu; Paris, Librairie de France, 1925, 25 cm, 71 p., ill., couv. ill.
Daphnis, poème dramatique en un acte. Librairie de France, 1927, In-8° , 47 p.
La Peinture anglaise du XVIIIe siècle. Bruxelles : G. Van Oest, Bibliothèque de l'art du XVIIIe siècle. Nouvelle série, 1928, In-4°, 140 p.
Georges Dufrénoy : illustré de 32 reproductions en héliogravure. éd. G. Crès et Cie, Collection "Les Artistes nouveaux", 1930, 1 vol. (14 p.-pl.) : 32 ill. en noir ; 20 cm
[Gabriel Mourey, conservateur des palais nationaux]. Tableau de l'art français des origines à nos jours. impr.-libr. Delagrave, 1932. (11 juillet.) In-8, 77 p. I : Moyen âge. Illustré de 32 planches en héliogravure. - Paris, impr.-libr. Delagrave. 1932. (11 juillet.) In-8, 77 p. [8003] ; II. Le XVIe et le XVIIe siècle Illustré de 32 planches en heliogravure. - 1933, 76 p. ; III. Le XVIIIe siècle (1700-1830)... - 1937, 80 p., pl.
L'Amateur de fantômes, Roman. Mercure de France, 1937. In-16, 255 p.
Traductions :
Okakura-Kakuzo : Le Livre du thé. Payot, (S. d.), In-32, 143 p.
Edgar Allan Poe : Poésies complètes, avec une introduction de Joséphin Péladan. C. Dalou, 1889, In-18, IV-186 p.
A. C. Swinburne : Poèmes et ballades. Notes sur Swinburne par Guy de Maupassant. A. Savine, 1891, In-16, XXVI-372 p.
Algernon Charles Swinburne : Chants d'avant l'aube. P.-V. Stock, Bibliothèque cosmopolite, N° 37, 1909, In-16 (185 x 120), 344 p., 1 vol. (VI-344 p.), 19 cm.
Edgar Poe. Poésies complètes, précédées d'une lettre de John H. Ingram et suivies de "La Philosophie de la composition", et de notes biographiques et bibliographiques, Mercure de France, Collection d'auteurs étrangers, 1910, In-16, 307 p., portrait.
Préfaces, notices, études :
Tchobanian, Archag (1872-1954) Poèmes arméniens anciens et modernes... 1902, In-12, précédés d'une étude de Gabriel Mourey sur la poésie et l'art arméniens
Exposition Daniel Vierge, 11 janvier-12 février 1912. [Préface de Gabriel Mourey.], (Paris, Musée des arts décoratifs, 1912.) In-8° (23 cm), 41 p., couv. ill.
Exposition d'oeuvres de Lucien Bonvallet, cuivres, orfèvrerie, tapis, broderie, dessins, modèles, maquettes... janvier-février 1913. [Lucien Bonvallet, par Gabriel Mourey.], Musée des arts décoratifs, 1913. In-8° (21 cm), 18 p.
Exposition Mathurin Méheut, la mer : faune et flore, oeuvres diverses, du 28 octobre au 24 décembre 1913. [Mathurin Méheut, par Gabriel Mourey.], (Paris, Musée des arts décoratifs, 1913.) In-8° (21 cm), 23 p.