Dans un article paru Dans Libération d'hier, intitulé « les chefs du PS s'écharpent, les militants s'échappent » François Wenz Dumas écrit : « Au moins 48 000 adhérents du PS n'ont plus donné de nouvelles depuis la défaite de Ségolène Royal. Il en reste encore 150 000. C'est plus qu'au PCF passé depuis 2006 sous la barre des 100 000, bien plus que chez les Verts ou au NPA d'Olivier Besancenot, crédités chacun de 9 000 adhérents au mieux et qu'au parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon qui doit en compter 6000. Sans parler des radicaux de Gauche (PRG) simple club d'élus locaux. »
Et c'est ce simple club d'élus locaux qui hériterait de trois places sur 16 (titulaires) dans notre département dont la première (éligible) échoirait au maire de Louviers. Les dirigeants du PS devraient s'interroger pour savoir qui va faire la campagne départementale sinon des militants convaincus de la qualité de leur liste et de celle des candidats. Les amis de Franck Martin sont une vingtaine dans la région de Louviers et son résultat des législatives (4,8 %) et même celui des sénatoriales (avec des maires plus avertis) ont démontré qu'au-delà du territoire de la CASE, les électeurs de l'Eure ne connaissent pas le maire de Louviers. Sa puissance militante est donc très limitée.
Une question se pose : au-delà de l'accord politique d'affichage, qu'apporte Franck Martin à la liste PS ? Beaucoup d'ennuis. Quand on dresse la liste des inconvénients et des avantages de ce choix, on voit bien que sa présence va démobiliser nombre de militants PS de la 4e circonscription et, malheureusement, sans doute des électeurs. D'ici le 14 février (et non le 6) la vie politique peut encore nous réserver des surprises. Souhaitons qu'elles soient bonnes pour le combat que nous menons.