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Après avoir fait une première tentative de visite de l'exposition James Ensor au musée d'Orsay il y a deux semaines, j'ai enfin réussi à y mettre les pieds, par ce merveilleux après-midi de novembre.
Tout d'abord, soyons clairs, il ne s'agit pas d'une exposition du musée d'Orsay, mais d'une exposition du MoMA de New York. Et d'une exposition du MoMA de New York réalisée avec des œuvres conservées dans les musées belges. Si les cultures ne dialoguent pas au musée du quai Branly, elles le font sans problème à Orsay! Enfin précisons tout de même que le Conservatoire, tableau d'Ensor acheté par l'État à la vente Berger Saint Laurent du début d'année, est présenté dans l'exposition.
L'exposition, c'est joli.
Les toiles présentées le sont de façon chronologique, ce qui permet de se rendre assez bien compte de l'évolution de la peinture d'Ensor, de ses premiers tableaux fortement inspirés de la fin du XIXe français, aux parades de masques, en passant par une jolie phase mystique, pour finir sur une salle plein de portraits. Le parcours fonctionne assez bien, les textes sont clairs, et, oh joie, écrits sur la plaquette disponible à l'entrée de l'exposition. Parce que pour réussir à lire ceux sur les murs, il faut soit avoir de bons yeux/bonnes lunettes, soit réussir à se mettre pile devant (ce que les visiteurs néerlandais qu'on a croisés n'ont pas compris...)
Et puis les œuvres sont jolies, en particulier les dessins (parce que j'ai beau aimer le rose, trop de rose tue le rose, et dans les tableaux de Ensor, du rose, il y en a beaucoup).
Et puis il est belge, et forcément, solidarité nordiste aidant, j'ai aimé l'exposition.
Lo, du Nôôôrd