Le Salon du Premier roman (Draveil) a distingué hier Tatiana Arfel pour
L'attente du soir (José Corti). Un texte à découvrir absolument. Egalement repéré au fil de mes pérégrinations : La Remorque Rouge, de Marie-Gabrielle Duc (Albin Michel).
Occasion de présenter à la table-ronde "Le Voyageur Français", hors compétition pour cause de livre indisponible chez l'éditeur. J'étais donc un écrivain nomade, sans stand, ce qui au fond me
convenait tout à fait. Occasion surtout de rencontrer des lecteurs dont la ferveur m'a touché... Pas l'habitude de pareille fête. Il va sans doute falloir que je m'occupe de relancer ce livre,
puisqu'il a des lecteurs. J'en suis toujours un peu surpris, je n'écris pas vraiment pour être lu, quoi qu'un peu quand même... Un livre est une méditation. C'est pourquoi publier n'est qu'un
moment de malentendus et de tracas après un grand moment d'authenticité et de félicité. La redescente. Mais sentiment tout de même de cette amitié profonde pour le texte telle qu'elle
vient de m'être témoignée, avec enthousiasme vrai et regards qui pétillent. J'ai peut-être une responsabilité de plus qu'il va me falloir assumer.
Alors juste dire merci à ces lecteurs.