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la voiture ecologique

Publié le 16 novembre 2009 par Brunolecolo
la voiture ecologique

Moteurs moins gourmands, matériaux recyclés ou bio… Les constructeurs mettent tout en œuvre pour réduire l'empreinte écologique de leurs véhicules.

Votre voiture est-elle assez écologique ? La réponse à cette question, c'est le véhicule électrique ou hybride (mi-électrique, mi-essence ou diesel). Ce n'est, en fait, pas la seule réponse. En 2020, les voitures électriques ne devraient représenter que 10 % à 20 % du parc automobile français. Ce qui explique que les constructeurs travaillent aussi à l'amélioration des moteurs thermiques avec des technologies moins onéreuses que l'hybride.

L'association de plusieurs technologies permet des gains sensibles, jusqu'à 40 g de CO2 au km en moins, et une économie de carburant de 1,5 litre d'essence aux 100 km. La Ford Focus Econetic II consomme 3,8 litres aux 100 km et émet 99 g de CO2/km, à comparer à la nouvelle Toyota Prius - une hybride - avec ses 3,8 l aux 100 km et 89 g de CO2/km.

Les constructeurs misent à la fois sur la réduction de la cylindrée d'un moteur en maintenant sa puissance, la généralisation du Start & Stop (système qui coupe le moteur à l'arrêt du véhicule et le redémarre dès que le conducteur accélère), la récupération de l'énergie au freinage, l'injection directe pour les moteurs essence, et plus seulement pour le diesel. Chez BMW, la direction assistée ne s'enclenche que lorsqu'elle est sollicitée par un mouvement du volant. C'est un moyen de réduire la consommation d'électricité et, donc, de carburant. De son côté, Fiat a fait évoluer son système d'injection directe pour le diesel afin de réduire de 2 % la consommation de gazole.

 

Un mélange de chanvre et de résine

 

Parallèlement à cette évolution des motorisations, les constructeurs repensent la conception des voitures pour qu'elles soient recyclables à 85 % (en masse) dès à présent et à 95 % en 2015, conformément à une norme européenne. L'enjeu est de taille. Si le recyclage des métaux - essentiellement de l'acier et de l'aluminium - est chose courante, ce n'est pas le cas des plastiques. «En théorie, 100 % du polypropylène utilisé dans une auto pourrait être issu du recyclage, explique Alice de Brauer, directrice du plan environnement de Renault. Ce qui manque, en fait, c'est la matière recyclée.» Une des préoccupations du constructeur est de parvenir à dynamiser cette filière de la récupération. Le plastique recyclé gagne quand même du terrain. Chez PSA Peugeot Citroën, presque tous les pare-boue de la gamme sont en plastique recyclé.

Les supports en plastique noir des Peugeot 207 sont même dans un matériau en partie d'origine végétale : il s'agit d'un mélange de fibres naturelles (du chanvre) et de résine thermoplastique. Avec le développement de tels biomatériaux, les constructeurs consomment moins de plastiques issus de la pétrochimie. Le maïs, le blé, la betterave ou le soja peuvent être transformés en biopolymères qui deviendront des pièces de plastique destinées, par exemple, à orner les leviers de vitesse. L'intérêt de ces matériaux est qu'ils sont issus de matières premières renouvelables avec une limite cependant : qu'ils ne soient pas fabriqués au détriment de l'alimentation.

Enfin, Ford conçoit des habitacles anti-allergiques : les arrivées d'air équipées de filtre à pollen et les émissions gazeuses des plastiques sont limitées.

Tiré du Figaro


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