blown up ! à la recherche des élèves de Gilles deleuze
Ouverture à midi avec un repas partagé
13H30 Mille Plateaux Associés
Performance « Je m'incline, je décline »
Une proposition de Geisha Fontaine et Pierre Cottrau
Avec : Alexandre Da Silva, Geisha Fontaine, Natacha Le Fresne, Laurie Peschier-Pimont
La danse comme une inclination ?
Leibniz avance que « l'âme est parcourue de petites perceptions et de petites inclinations qui la ploient dans tous les sens ». Ployons, inclinons-nous, échappons bien à l'âme, soyons déclinés, intensément mineurs, inclinés à rire déployé. Le mineur est « l'élément de toute révolution » que Deleuze et Guattari débusquent chez Kafka. Dansons donc à la conquête des surfaces, à la conquête du mineur, pliés et dépliés, penchant de plateau en plateau, glissant éperdument pour frôler un drôle de devenir.
Après la Pop philosophie, voici la Dance philosophie !
14H « Deleuze Monument »
Thomas Hirschhorn
Projection 26 minutes, 2000, ARTFILMS, DRAC PACA.
Le documentaire retrace les différentes étapes de l'existence du Deleuze Monument, hommage au philosophe Gilles Deleuze Installé par l'artiste Thomas Hirschhorn dans une cité avignonaise, le quartier Champfleury, en collaboration avec les habitants, à l'occasion de l'exposition La Beauté en Avignon 2000.
15H Brian Holmes, Anne Querrien, Anne Sauvagnargues
Inside Out
17H Geneviève Schwoebel
performance théâtrale
Les femmes assises sont des sortes de sas de silence au milieu des bruits du monde. Elles sont là (hommes ou femmes) placées sur le passage, au cœur de la suractivité du monde comme si elles nous invitaient à ralentir nos vies, à les tricoter autrement. Les gestes des Femmes Assises sont ordinaires, gestes de solitude ou gestes partagés dans la sphère de l'intime et du quotidien. Geste ancien comme le monde ... Elles sont là, assises, comme chez elles, dans leur durée propre, elles composent à elles seules une image, un ralenti, une sorte de patience, une mémoire commune au-delà des langues et des sexes.
Geneviève Schwoebel est auteur, metteur en scène et maître de conférences à l'Université d'Arts de Paris8. Depuis plus de 30 ans, elle a un parcours singulier dans la création artistique où elle ne cesse d'inventer de nouvelles collaborations et de nouvelles fabriques pour l'art, dans et hors de l'institution.
17H30 Jochen Dehn
18H Pascale Criton
18H30 Monument à Félix Guattari
Projection Jean-Jacques Lebel
20H Daniel Deshays Daniel Deshays est concepteur et réalisateur sonore pour le théâtre, la musique et la muséographie. Producteur de musiques improvisées, ingénieur du son, au cinéma il enregistre de nombreuses musiques de film, notamment pour Robert Kramer, Xavier Beauvois, Robert Bober, Chantal Akerman, Ariane Mnouchkine, Paul Vecchiali, Agnès Jaoui, Philippe Garrel. Nombreuses créations au théâtre de 1975 à 1998 notamment avec Alain Françon. Il a initié l'enseignement du son à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts à Paris (ENSBA) où il enseigna 10 ans. Responsable du département son à l'EcoleNationale des Arts et Techniques du Théâtre depuis 1993 (ENSATTLyon), il intervient également à l'Institut Supérieur des Techniques du Spectacle d'Avignon (I.S.T.S.) et à l'ENSAD (Arts décoratifs, Paris). En 2006, il publie aux éditions Klincksieck, « pour une écriture du son », un ouvrage qui rend compte de réflexions esthétiques nées de sa pratique dans différentes réalisations.
21H Dork Zabunyan
Comment concilier la critique faite par Deleuze d'une certaine catégorie de la mémoire (souvenir et ressouvenir) avec une définition de l'art qui semble contrarier cette même critique (l'art “conserve” et “se conserve”) ? On se demandera, à partir de cette question, s'il existe un concept d'archive spécifiquement deleuzien.
Dork Zabunyan est maître de conférences en études cinématographiques à l'université de Lille 3. Il a publié un ouvrage sur L'Image-mouvement et L'Image-temps de Deleuze - Gilles Deleuze - Voir, parler, penser au risque du cinéma (PSN, 3e édition 2008) -, ainsi que plusieurs articles consacrés à sa pensée du cinéma, parmi lesquels : « "Grands films" et "mauvais films" selon Deleuze » (Critique, janvier-février 2005) et « Deleuze fait cours - Une pédagogie du concept cinématographique » (Critique, décembre 2006).