Je suis récemment tombé sur une série de chiffres assez intéressants concernant le marché du DVD en France et aux États-Unis. On parle beaucoup de la contraction de ce marché et des conséquences que cela peut avoir sur l’industrie cinématographique. S’il y a clairement danger aux États-Unis, le cinéma français a peu à se préoccuper de la baisse des ventes de DVD.
D’une façon générale, le cinéma français se moque du DVD et de la baisse des ventes – d’ailleurs, les ventes augmentent, mais c’est l’affaissement du prix moyen du DVD qui fait chuter les recettes – , et se moque tout autant de l’espoir que représente le Blu Ray. Ces inquiétudes reviennent à la Fnac et … aux Majors américaines, dont les films représentent en gros 60% des ventes DVD en France.
On comprend mieux le dynamisme américain concernant la VoD – bouleversement du calendrier des fenêtres de sortie comme l’a annoncé Sony il y a deux jours – et le Blu Ray – fortes baisses de prix à venir – . Si les distributeurs veulent maintenir leurs revenus, ils sont forcés d’avoir de nouvelles idées.
Alors donc en France, nous sommes mieux lotis car moins dépendants de la baisse des ventes DVD. Pendant des années, nous avons été en retard en ne profitant pas de la formidable opportunité que représentait le DVD pour équilibrer les revenus des films français structurellement déficitaires. Nous sommes désormais en avance face au déclin de la galette, reste désormais à trouver les modèles de remplacement.