Ces derniers jours, Avatar a fait la une de l’actualité ciné. Enfin, plus encore que d’habitude, et sur plusieurs sujets différents.
D’abord, la durée du film : on a récemment appris qu’Avatar allait durer deux heures trente, ce qui nous laisse donc largement le temps d’en prendre plein les mirettes. A noter que Cameron n’aurait pas pu faire durer le film tant qu’il veut, puisque le format Imax limite pour l’instant la durée des films à 2h50.
Dans le même temps, Slash Films faisait savoir que 30 minutes du film ne sont toujours pas terminées : étalonnage, – ce qui pourrait expliquer les différences dans les bandes annonces constatées auparavant – mixage son etc. Mais, rassurons-nous, tout devrait être prêt à temps ! Au moins on est sûr que le film ne moisit pas dans les cartons avant sa sortie.
On a pu une fois de plus constater le souci du détail de James Cameron, puisqu’on apprenait que si le linguiste Paul F. Rommer avait été engagé pour le film, c’est tout simplement pour inventer intégralement la langue des Na’Vi. Cameron lui a soumis quelques dizaines de mots qu’il voulait leur prêter, et ce professeur de l’USC a fait le reste. Dire que le film passera parfois en VF…
Enfin, le plus intéressant a été toutes les rumeurs concernant le budget final du film qui atteindrait 500 millions de dollars, et par conséquent les doutes sur sa rentabilité, émis il y a 15 jours déjà par le blog du NYT. La Fox a démenti cette semaine, un des dirigeants qualifiant les sommes de « ridicules » et réaffirmant le potentiel de rentabilité du film. Il est vrai que la Fox n’est pas seule sur le coup. Des investisseurs du cinéma tels que Dune Entertainment et Ingenious Media ont largement participé au film, jusqu’à 60% du budget selon le NYT. Quant au marketing, au delà des 150M$ qui auraient été investis dans le film pour le promouvoir mondialement, les partenaires du film sont nombreux, comme par exemple IMAX qui a pris en charge la majeure partie de la projection des 15 minutes du film cet été. Ou encore Panasonic qui associe Avatar à sa vaste campagne dans les cinémas.
Au final, on ne saura pas avant longtemps combien a coûté Avatar, mais le risque n’est pas si mal réparti, et sa sortie sur 24 000 écrans dans le monde – dont 8000 en 3D – lui permettra de rapporter une somme rondelette.