En tout, B'Tselem évalue à 1.387 (dont 320 mineurs et 111 femmes) le nombre de Palestiniens tués durant ces trois semaines.
Par ailleurs, selon l'ONG, 335 Palestiniens sont actuellement en détention administrative sans procès par arrêt du commandement militaire israélien (contre 1.794 en 1989).
Au cours des vingt dernières années, les autorités israéliennes ont procédé à la démolition -au motif qu'elles étaient construites sans permis ou dans le cadre de mesures punitives infligées à des familles d'auteurs d'attentats- de 4.300 maisons palestiniennes en Cisjordanie, en particulier à Jérusalem-est annexée, ainsi que dans la bande de Gaza jusqu'à son évacuation par Israël en 2005, ajoute B'Tselem.
En outre, B'Tselem estime que 6.240 maisons ont été détruites lors d'opérations militaires dans la bande de Gaza (3.540 lors de l'offensive "Plomb durci").
En 20 ans, le nombre d'Israéliens vivant dans des implantations en Cisjordanie ou dans des quartiers de colonisation à Jérusalem-est a triplé pour atteindre 500.000, selon des données officielles reprises par l'ONG
Source L'Express.fr