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My Noveller : publication d'un livre simple comme Twitter, en 140 pages

Par Actualitté
L'interface ressemble gentiment à quelque chose d'assez connu déjà, et son service d'inscription est pour le moment surchargé. Pourtant, My Noveller propose de surenchérir sur le principe de publication à la Twitter. En l'occurrence, il se présente comme un site de macroblogging, où les utilisateurs peuvent publier « leurs ruminations » et récits ininterrompus sur la vie moderne, la société et « la nature même de l'existence ».
Le cofondateur Chuck Gregory explique qu'autour de lui, des dizaines de personnes disposaient d'un manuscrit de 75 à 300.000 mots, mais il n'existait aucun moyen efficace et rapide de les mettre en ligne. « Pour être honnêtes, nous avons été étonnés qu'il n'existe rien de ce genre. Cela semblait si évident. »
My Noveller : publication d'un livre simple comme Twitter, en 140 pages
Parce que la grande différence avec Twitter, c'est que Noveller ne limite pas à 140 caractères, mais il repose sur le même principe de Tweet, que l'on peut rebalancer en quelques secondes - le temps d'un copier-coller - sur son propre profil, soit pour en devenir l'auteur en un tournemain, soit pour en faire profiter ses abonnés.
En quelques mois, explique The Onion, Noveller est devenu une pierre angulaire de la culture littéraire malgré les critiques estimant que l'on rompait avec la notion même de littérature et de narration. Pourtant, on peut découvrir des romans entiers - d'un minimum de 140 pages web en quelques secondes. Il serait même le seul service en ligne où l'utilisateur peut publier une vaste épopée le matin et l'après-midi la voir critiquée et lue par des milliers de personnes.
« Ce n'est pas juste une histoire, mais par sa tendance à explorer le quotidien et les points communs essentiels entre les hommes, cela devient l'histoire de chacun », explique un pompiste de Houston.

My Noveller
a simplement permis de dépasser le principe de Twitter, en faisant en sorte que l'on dépasse le message de 140 caractères pour raconter ce que l'on a mangé au petit-déjeuner, ou alors comment l'on a changé la couche de son enfant, en s'étalant sur 140 pages (le minimum, hein). Et les récits soudain se transmutent en un événement ne méritant même pas d'être raconté en un texte d'une longueur accablante que des milliers de personnes que cela inintéresse vont pouvoir ne pas lire, parce qu'ils sont trop occupés à publier leur existence...
Évidemment, si d'ordinaire cet article n'avait rien de sérieux, vous pourriez aisément le comprendre.......

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