La Revue Alternatives Economiques vient de publier dans la rubrique Actualité/Francede son numéro 285 de novembre 2009, un article sur la Finance Solidaire.
CE QUE L'ON PEUT RETENIR :
- "Le but de la Finance Solidaire est de rapprocher les porteurs de projets et les épargnants soucieux d'investir une partie de leurs économies dans des programmes d'utilité sociale ou environnementale",
- "la Finance Solidaire résiste bien à la crise comme le constate Guillaune LEGAUT, Directeur de Finansol. L'encourt de l'épargne solidaire est resté stable en 2008 soit 1,7 milliards d'euros",
- "les investissements solidaires (l'argent réellement investi dans les projets) ont augmenté de 34 par rapport à 2007 (soit 379 millions d'euros pour 13800 entreprises fiancées, 1500 nouvelles familles logées ou relogées et 900 institutions de microfinance soutenues)",
- "l'offre de produit d'épargne solidaire demeure dynamique (une centaine de produits sont labellisés aujourd'hui par Finansol)",
- "cette résistance du secteur face à la crise peut s'expliquer, comme nous résume Laurence MORET du Crédit Coopératif par le fait "qu'avec la finance solidaire, les épargnants savent où va l'argent",
- "pourtant la finance solidaire n'est pas sortie indemne de la crise financière : la performance des Opcvm solidaires (Sicav et Fcp), des assurances-vie et des placement d'épargne salariale a été très négative en 2008",
- "si ces produits ont été plutôt moins touchés que les produits équivalents de gestion classique, c'est que les actifs investis sans les entreprises solidaires n'ont pas été dépréciés",
- "les entreprises solidaires ont en effet été relativement épargnées du fait de la nature de leurs activités (notamment celles qui travaillent dans le domaine de l'environnement)",
- "malgré des résultats globaux encourageants, la finance solidaire reste encore confidentielle",
- "pourtant la crise a montré la nécessité de développer d'autres approches de la finance, moins spéculatives et plus au service de projets d'utilité sociale",
- "cette prise de conscience devrait à terme favoriser la finance solidaire".