Un petit point sur l’odyssée (sans fin apparemment, et c’est tant mieux) de notre groupe de survivants. Après avoir tenté de s’installer dans une prison de haute sécurité entourée de zombies, Rick et ses amis ont du repartir sur les routes, ne croisant pas tout le temps des visages sympathiques, et souvent les vivants ne sont pas les plus gentils (retenez ça). Leur propre humanité, et leurs critères de sociabilisation, en ont pris un sacré coup…
Nous voilà débarrassé d’une troupe de cannibales qui ont forcés Rick et consorts à être implacablement froids et inhumains. Question de survie. La perte de leurs repères dans un monde qui n’est plus le leur est forcément une vraie épreuve, et ce numéro y est en partie consacré. La disparition de Dale, membre fondateur, au précédent numéro avait ouvert les vannes, et c’est sur Carl que l’on reprend. Le fils de Rick ayant froidement tué l’un de ses camarades de jeu n’a pas forcément enthousiasmé les autres, et le garçon commence à peine à comprendre ce qu’il a fait. Rick doit gérer ça, et les répercussions psychologiques, déjà dures pour un adulte, risque de forger le jeune garçon pour l’avenir..
Pour le reste, on va de vraies en fausses surprises. Eugene se révèle ne pas être ce qu’il prétend, mais c’était presque trop beau pour être vrai. Et surtout, on commence à connaître Kirkman, et donner toutes les réponses à nos questions aurait gâché la fête. On restera donc dans le mystère. Du coup, c’est Abraham qui en prend un coup, persuadé depuis le départ d’aider un brillant scientifique. Certaines de ses décisions (mortelles pour d’autres) auraient pu êtres différentes.. Sur ce arrive un homme non armé, plutôt en bonne santé et rasé de près. Se pourrait il qu’en approchant de Washington nos amis aient trouvés une zone sûre? Réponse au prochain numéro, puisque ce sera le thème de l’arc qui débute ici..